Les Syndicats revendiquent un gouvernement de trois «ni...ni»


La cacophonie règne au pays depuis cette crise «anté-electorale». La dernière en date étant la décision de la HCC qui, au lieu de tout aplanir, crée des vagues. Notamment sur le principe de la nomination du PM pour un gouvernement de consensus. Depuis la nomination du premier chef du gouvernement du régime Hery Rajaonari­mampianina, les débats n'ont pas cessé sur cet art 54, objet de tous nos maux va-t- on dire. De principe, «Les lois Constitu­tionnelles ne souffrent point d'interprétation, l'application doit être stricto sensu». Mais chacun de son côté a tiré des points, des mots qui puissent légitimer leur action, quitte à être ridicule. Le régime actuel en est devenu champion, d'une série de violations. Actuellement, le problème revient, c'est la faute à qui? C'est un acte machiavélique, dans la mesure où l'objectif est de créer un malentendu profond et instaurer un climat de polémique. Ainsi, seule une personne reste maître de la situation et tire les ficelles, sans que ni les soixante treize députés du changement, ni les « soixante dix-neuf » députés pro-HVM ne se rendent compte que finalement ils sont tous manipulés. Hery Rajao­narimampianina veut gagner du temps et du terrain, il sait que dans les conditions actuelles, une élection se fera « jamais il sera élu ». En face, Marc Ravalomanana et Andrinirina Rajoelina, qui se voient paralysés et tétanisés par la crainte d'un éventuel ni...ni et évitent de franchir le rubicon d'un coup d'État, même suite à une manifestation et mouvement populaire, font du surplace et tâtonnent. Dans tout cela l'opinion com­mence à se poser des questions, dont la plus pertinente est : « pour­quoi veulent-ils et insistent-ils tous les trois, par le biais de leur " équipe ", à s'intégrer dans le nou­veau gouvernement ? " La réponse est un raccourci et direct " car il y a velléité de détourner les voix pour favoriser son candidat ». Par Callixte Randriampeno 
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