Transport - La ligne vers l'Est opérationnelle


La demande des transporteurs de la RN2 a été satisfaite. Ils reprendront leurs activités sans tarder. La route vers Toamasina s'ouvrira ce jour. Les transporteurs de taxi-brousse reliant Toamasina et Antananarivo reprendront leur travail. D'après le président de l'Association des transporteurs de Madagascar, ils ont reçu une réponse favorable à leur demande de sécurisation de la RN2, de sa réhabilitation mais surtout de l’emprisonnement des trois personnes coupables de jets de pierres et de braquages sur cette route. « Rivo Rakotovao, président du Sénat, nous a demandé d'arrêter la grève, qu'il allait voir la situation de près. Nous sommes ravis que les coupables des jets de pierres retournent en prison », affirme Fredinard Rakoton­drafara, président de l'association des Transporteurs de Madagascar (Astram), hier. Chaque transporteur a respecté le fait de ne pas voyager pendant de la journée d'hier. Seuls les véhicules transportant des directeurs régionaux de l'Éducation nationale (DREN) ont été autorisés à partir. Poursuite de l'enquête Quelques clients ont pourtant été surpris par la situation mais la plupart ont déjà annulé leur réservation. Il n'y avait pas beaucoup de problèmes au niveau des clients d'après le responsable d’une coopérative à Ambodivona. En fait, ces transporteurs ont déjà avisé leurs clients sur cette grève, depuis lundi. La plupart des voyages ont été reportés, ce jour. L'enquête sur le cerveau des jets de pierres sur cette route RN2 se poursuivra d'après la préfecture de Toama­sina. D'après Lauret Thierry Rajaoana, le procureur de la République à Toamasina, les accusés libérés ont fait l'objet de tortures pendant l’enquête. D'après le témoignage des accusés de fauteurs de troubles, ils ont été forcés à faire des aveux sur les personnes qui les ont envoyés à commettre ces actes repréhensibles. En réalité, ils ont bénéficié d'une liberté provisoire, pourtant la grève des transporteurs a réveillé l'eau qui dort et a rouvert l'enquête sur le cas. Le procureur ne veut plus être mêlé à cette affaire et d'ailleurs il n'a plus donné son avis sur la suite de l'enquête. Mamisoa Antonia
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