En deçà des attentes. Le bilan dresse une performance moyenne pour les six jours de vente exposition au Mining Business Center. La fréquentation présente une faible hétérogénéité avec une modeste représentation des autres nationalités. La portée internationale s’est peu illustrée compte tenu de la venue d’une majorité de nationaux. Des exposants déplorent la faible représentation d’étranger chez les visiteurs, durant l’évènement. « Nous nous attendions à plus de visiteurs d’autres nationalités durant cette semaine », s’exprime Mamison Rakototsimba, président du Groupement des Opérateurs de Madagascar (GOM) sise à Antsirabe durant la dernière journée. Les spéculations mettent en cause plusieurs facteurs allant de publicité peu performante, à la concurrence de la tenue de l’Oktoberfest à Munich. D’autres exposants sont plus conciliants par rapport à cette première édition. « Ce fut une occasion de se dévoiler car la tenue de telles manifestations est rare surtout pour le secteur des gemmes et des bijoux ». philosophe la seule exposante de bijoux qui a préféré rester anonyme. Contrôle abusif Entreprendre dans ce secteur reste délicat compte tenu de la sécurité d’un côté et un harcèlement de la part des autorités publiques de contrôle. « Nos membres sont fréquemment victimes de contrôle abusifs sur la route même si les papiers sont règlementaires en qualité d'entrepreneurs formels que nous sommes », partage le président de GOM. La seule exposante de bijoux de l’exposition conforte ces propos : « Le traitement des opérateurs malgache diffère de celui des Indiens par exemple qui sont plus souvent soumis aux doutes ». Les conditions d’entrepreneuriat de ce secteur rendent délicat sa pérennisation. L’insécurité constitue un frein au bien être entrepreneurial pour ses acteurs. « J’ai peur de me faire cambrioler si je me montre comme étant revendeur de bijoux d’importation », partage l’exposante cité précédemment. La concentration des services administratifs loin des lieux d’exploitation, la complexité dans la taxation reflètent des exemples des situations à améliorer pour l’intégration du formel. La publication et la facilitation des démarches administratives sont nécessaires à la formalisation des activités. En prenant exemple des bijoux en or, « ceux répondant aux normes de qualités sont gravés du nombre 750, comme preuve de sa qualité », explique un contrôleur au Mining Business Center. Narindra Randriananja
En deçà des attentes. Le bilan dresse une performance moyenne pour les six jours de vente exposition au Mining Business Center. La fréquentation présente une faible hétérogénéité avec une modeste représentation des autres nationalités. La portée internationale s’est peu illustrée compte tenu de la venue d’une majorité de nationaux. Des exposants déplorent la faible représentation d’étranger chez les visiteurs, durant l’évènement. « Nous nous attendions à plus de visiteurs d’autres nationalités durant cette semaine », s’exprime Mamison Rakototsimba, président du Groupement des Opérateurs de Madagascar (GOM) sise à Antsirabe durant la dernière journée. Les spéculations mettent en cause plusieurs facteurs allant de publicité peu performante, à la concurrence de la tenue de l’Oktoberfest à Munich. D’autres exposants sont plus conciliants par rapport à cette première édition. « Ce fut une occasion de se dévoiler car la tenue de telles manifestations est rare surtout pour le secteur des gemmes et des bijoux ». philosophe la seule exposante de bijoux qui a préféré rester anonyme. Contrôle abusif Entreprendre dans ce secteur reste délicat compte tenu de la sécurité d’un côté et un harcèlement de la part des autorités publiques de contrôle. « Nos membres sont fréquemment victimes de contrôle abusifs sur la route même si les papiers sont règlementaires en qualité d'entrepreneurs formels que nous sommes », partage le président de GOM. La seule exposante de bijoux de l’exposition conforte ces propos : « Le traitement des opérateurs malgache diffère de celui des Indiens par exemple qui sont plus souvent soumis aux doutes ». Les conditions d’entrepreneuriat de ce secteur rendent délicat sa pérennisation. L’insécurité constitue un frein au bien être entrepreneurial pour ses acteurs. « J’ai peur de me faire cambrioler si je me montre comme étant revendeur de bijoux d’importation », partage l’exposante cité précédemment. La concentration des services administratifs loin des lieux d’exploitation, la complexité dans la taxation reflètent des exemples des situations à améliorer pour l’intégration du formel. La publication et la facilitation des démarches administratives sont nécessaires à la formalisation des activités. En prenant exemple des bijoux en or, « ceux répondant aux normes de qualités sont gravés du nombre 750, comme preuve de sa qualité », explique un contrôleur au Mining Business Center. Narindra Randriananja