Épidémie à Toamasina - Trois nouveaux cas suspects de peste


Trois nouveaux cas suspects de peste pulmonaire répertoriés à Toamasina, hier. Un malade suspect et deux probables. L'information est tombée dans la fin de l'après-midi, hier, selon une source auprès du ministère de la Santé publique. Ces victimes suivent des traitements dans des formations sanitaires de cette ville portuaire. Cette épidémie fait son come-back avec une allure inquiétante à Toamasina. Elle se serait calmée, après les cas de décès enregistrés les 2 et 3 septembre et les quelques malades notifiés le 12 septembre. Une dizaine de jours après, la peste pulmonaire réapparaît, elle est mortelle et fait de nouvelles victimes, alors qu'on la croyait maîtrisée après la chimioprophylaxie de contact de plus de trois cent personnes. En seulement quelques jours, trois personnes en ont décédé, selon une source auprès de la Gendarmerie de Toamasina. Samedi dernier, c'était un homme habitant à Morafeno et admis à l'hôpital Be qui en a succombé. Mardi, c'était une femme de 65 ans qui en a fait les frais. Et la gendarmerie de Toamasina a souligné que cette peste a aussi tué un homme d’une trentaine d’années, le 27 septembre, dans la matinée. C'est un passager pestiféré d'un taxi-brousse provenant d'Ankazobe et qui a rejoint sa famille à Toamasina, décédé à Moramanga le 28 août, qui a importé la peste pulmonaire dans cette ville en contaminant ses voisins dans ce véhicule. Face à l'ampleur des choses, la direction régionale de la Santé publique à Atsinanana a annoncé la hausse du besoin de test de diagnostic rapide. Côté traitement, le ministère de la Santé publique disposerait du stock nécessaire pour faire face à cette épidémie de peste. Énigme sur l'enfant comorien pestiféré Les résultats des investigations menées par le ministère de la Santé publique sur le cas de l'enfant comorien de 2 ans pestiféré et hospitalisé au centre hospitalier anti-peste à Ambohimiandra, ont révélé qu'aucun de ses proches n'est atteint de la peste. Ce résultat inquiète les spécialistes de la santé. « Nous nous demandons comment il a pu contracter la maladie ? Y aurait-il un changement de comportement du bacille ? Une recherche sera menée pour pouvoir le comprendre », indique une source concordante. M.R.
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