Le calendrier connu - Marc Ravalomanana lâche le 13 mai


« Arrêtez tout ». Marc Ravalomanana, ancien président de la République, est visiblement euphorique à l’annonce du calendrier de la présidentielle. En marge de la célébration de la fête nationale américaine, hier à l’ambassade des États-Unis à Andranomena, l’ancien chef d’État qui a déjà annoncé son intention de prendre part à la course à la magistrature suprême déclare « je suis ravi de cette annonce. Cette date me va. Nous allons désormais nous focaliser sur la présidentielle ». Il a toutefois été questionné sur les revendications du « Tiako i Madagasikara » (Tim), sur la recomposition du gouvernement et l’avenir des manifestations conduites par ses députés sur le parvis de l’Hôtel de ville d’Analakely. Celui qui est aussi le président national de ce parti et qui a donné une procuration à maître Hanitra Razafimanantsoa pour formuler une requête en annulation de la nomination des membres du gouvernement devant le Conseil d’État, affirme qu’« il n’est plus question de revendication, pareillement pour les manifestations du 13 mai. Tout cela va s’arrêter ». Après que la Cour administrative se soit déclarée incompétente sur le sujet et rejeté la requête, la marge de manœuvre du Tim s’est considérablement réduite. Les élus Tim tentent, pourtant, tant bien que mal de maintenir les manifestations d’Analakely, afin de garder un atout en main, suite au tournant pris par le jeu politique après la formation de l’équipe Ntsay. Après les déclarations de Marc Ravalomanana hier, la donne pourrait sensiblement changer sur la place du 13 mai. « Nous allons nous concentrer sur la présidentielle. Nous serons focalisés sur les préparatifs de notre participation à cette élection », martèle le fondateur de l’empire Tiko.  
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