Santé - Vaccination provisoirement suspendue


Afin de calmer la situation et enquêter profondément sur le cas du décès d'un enfant à Analamahitsy, le ministère de la Santé Publique a arrêté la séance de vaccination dans ce lieu. La séance de vaccination au  centre de santé de base niveau II (CSB II) à Analamahitsy a été suspendue par le ministère de la Santé publique, hier. Ce, à cause du cas de l'enfant de trois mois et trois semaines décédé après avoir été vacciné. Le ministère investigue sur ce cas actuellement. « Nous sommes en train d'analyser la situation actuellement. C'est aussi la raison de la suspension momentanée de la vaccination des enfants dans ce CSB II. Quand l'enquête sera finie. La vaccination reprendra car aucun cas de ce genre ne s'est jamais produit », explique Willy Andriamarotia, directeur de cabinet du ministère de la Santé publique. Les parents de l'enfant pensent que c'est le vaccin qui a causé la mort. Version médicale Le vaccin ne produit pas des effets comme celui rencontré ici. « Nous avons déjà visité et consulté douze enfants qui ont été vaccinés en même temps que cet enfant et ils sont tous en bonne santé. L'enquête profonde sur la situation doit être encore effectuée sur ce qui a vraiment causé la mort de cet enfant car il s'agit d'un cas spécial. Les vaccins sont bien conservés, d'après le docteur Manitra Rakotoarivony, directeur de la santé dans la région Analamanga.Le Docteur Eric Andrianasolo, président adjoint des médecins, donne aussi sa version: en général, le vaccin ne peut pas tuer un enfant. « Si jamais une personne meurt à cause d'un vaccin, ce serait une personne sur cent millions. Les agents de santé savent quand un vaccin est périmé et prennent les mesures pour ne plus l'utiliser », affirme t-il. Les médecins et les agents de santé dans ce CSB II sont prévus se réunir avec les responsables au sein du ministère de tutelle, ce jour. Mamisoa Antonia
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