La communauté internationale se dit consternée


Univoque. Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre. Au lendemain de l'attentat de Mahamasina, déclarations verbales, publications sur les réseaux sociaux et communiqués de presse des partenaires internationaux de Madagascar ont été légions. Par le biais de son doyen, le corps diplomatique dans la Grande île a fait part de ses condoléances à la population et a fermement condamné l'acte. « Cet acte était incompatible et contraire aux mœurs et traditions du peuple malgache marqué par le “Fiha­vanana”. D'où notre consternation et notre condamnation la plus ferme. Le corps diplomatique et consulaire, ainsi que les organisations internationales se tiennent fermement aux côtés de Madagascar, du Gouver­nement et des autorités malgaches », a déclaré Mohammad Amar, ambassadeur du Maroc et doyen du corps diplomatique. Soutien États et organisations internationales ont adressé un message de solidarité à la nation malgache et blâmé l'acte ayant fait, selon les derniers chiffres officiels, trois morts et quatre-vingt huit blessés, intervenu au stade de Mahamasina, lors d'un concert pour marquer la journée de la fête de l'indépendance dimanche. Côté organisations, Nations-Unies (ONU), Union africaine (UA), Union européenne (UE), Organi­sation internationale de la francophonie (OIF), ou encore la Commission de l'océan Indien (COI) ont donné de la voix, soit par le biais de leur responsable, soit par celui de leur représentant. Tout comme les États-Unis ou encore la France. « Cet acte lâche et criminel est aussi choquant que révoltant », soutient par exemple Michaëlle Jean, secrétaire générale de l'OIF, dans un communiqué. Hawa Ahmed Youssouf, représentante spéciale de la présidente de la Commission de l'Union africaine (CUA), en marge d'une cérémonie au ministère des Affaires étrangères, à Anosy hier, parle « d'acte odieux et inadmissible ayant endeuillé le pays ». Véronique Vouland, ambassadeur française, qualifie les faits « d'insensé ». Les mots de la communauté internationale ont été forts hier, pour qualifier l'attentat de Mahamasina. Mais outre les condamnations et les condoléances, les voix internationales énoncent aussi un souhait quant à la traque des responsables. « Nous encourageons le Gou­ver­nement à poursuivre les criminels », soutient la repré­sentante de la présidente de la CUA. Après une visite aux victimes de la déflagration de Mahamasina, en soin au Centre hospitalier universitaire Ravohangy Andria­navalona (CHU-HJRA) hier, Violette Kakyomia, coordinatrice du système des Nations-Unies, a également suggéré de promptes investigations pour débusquer les auteurs de la tuerie. Dans leurs réactions, les messages de soutien des partenaires internationaux de Madagascar ont également été adressés à ses dirigeants. Celle du ministère des Affaires étrangères françaises attire notamment l'attention. Dans une déclaration faite par son porte-parole et publié sur son site web hier, le Quay d'Orsay déclare que « la France assure les autorités malgaches de son soutien pour assurer la sécurité et la stabilité du pays ». G.F.R.
Plus récente Plus ancienne