Advanced Cargo Declaration - Le manque de transparence pointé du doigt


Les bailleurs de fonds font bloc contre le système ACD. Ils pointent du doigt le manque de transparence dans la gestion de ce dossier. Un nouveau bloc se forme contre le système Advanced cargo declaration (ACD). Ce projet gouvernemental risque de tomber à l’eau avec la déclaration des partenaires techniques et financiers (PTF). Les bailleurs de fonds ont pointé du doigt le manque de transparence dans la gestion de ce dossier. « La gestion des revenus collectés à travers ce nouveau mécanisme n’est pas transparente et ne correspond pas aux normes de gestion des finances publiques de l’État », ont souligné les partenaires de Madagascar dans une déclaration conjointe. Les recettes récoltées avec le système ACD ne figurent nulle part dans la loi de finances. Ce qui amène les bailleurs de fond à mettre sur la table la crédibilité du gouvernement dans la gestion des finances publiques. « Continuer sur cette voie de la non-transparence reflète le manque de redevabilité envers les contribuables, ce qui sera préjudiciable à la réputation de la gestion des finances publiques malgaches », indique le communiqué avant de poursuive leurs déclarations à propos du prestataire. « Nous sommes de plus interpellés par le manque de transparence dans le processus de sélection du prestataire de mise en œuvre de l’ACD ainsi que par l’opacité dans l’établissement du contrat qui en découle ». Les Etats-Unis, la France, la Grande Bretagne, l’Allemagne, le Japon, l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel, la Délégation de l’Union Européenne, l’Agence Française du Développement et de la Banque Mondiale, se disent préoccupés par certains points  par rapport à la récente relance du gouvernement malgache de ce système ACD, « après pratiquement une année de suspension ». Doublon Aux yeux des bailleurs de fonds, ce système ACD n’est qu’un simple doublon du système BSC déjà mis en place, sous forme de concession par Gasynet. « Nos recherches indiquent en effet que sur les quelques 207 éléments d’informations collectés par GasyNet, 191 sont collectés avant l’arrivée des navires », soulèvent-ils dans ce document. Pour les partenaires techniques et financiers, il n’est plus question de pénaliser le secteur privé à travers la mise en place de ce mécanisme de déclaration. Lova Rafidiarisoa
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