Décès Suspect - Une Malgache étripée aux Seychelles


Le corps sans vie et vidé de ses organes d’une travailleuse malgache de 41 ans, est retrouvé à Victoria en 2017. Son exhumation en septembre a suscité des soupçons. Suspicion de prélèvement de multiples organes. La dépouille d’une domestique malgache, Nomenjanahary Eliane Raolijaona, âgée de 41 ans, rapatriée des Seychelles en février 2017, a été étripée. Son exhumation qui a eu lieu le 19 septembre, dans le fokontany d’Andranosoa, commune d’Ambohimalaza Miray, en a fourni les preuves. Depuis l’hôpital de Victoria, où elle est décédée et où elle a été mise en bière, son cercueil métallique est resté fermé et blindé. Une fois qu’il a été débloqué pour la cérémonie de retournement des morts, sa famille a constaté avec surprise que son corps a été remplacé par du plâtre depuis le cou jusqu’au bas du tronc. « On a changé son pariétal par un objet ressemblant à une noix de coco, ses cheveux ont été remplacés par une perruque et son ventre rempli de sachets. Et elle a été complètement démembrée», relate un témoin oculaire du descellement du cercueil de la quadragénaire. Après les constatations, la famille et les assistants ont remis les sachets à leur place au cas où une contre-expertise est nécessaire. Ils n’ont pas encore déposé plainte auprès des autorités, mais ont établi un simple rapport des faits pour la commune. Cause du décès À l’arrivée de la dépouille mortelle qui a transité à l’aéroport international d’Ivato, le 19 février 2017, la famille a verbalement été prévenue que l’intérieur du cercueil a été saupoudré de produits chimiques, aussi est-il interdit de l’ouvrir. Le médecin chef du centre de santé aux frontières à Ivato a cependant tenu à préciser dans son rapport de contrôle, qu’il s’agissait d’une maladie non contagieuse et non épidémique. « En fait, nous avons été menacés de rembourser les frais de transport d’environ 40 millions d’ariary, si nous avions insisté pour desceller le cercueil. Alors, nous ne l’avons pas fait », indique le père de la défunte. Suivant l’acte de décès délivré par le médecin à Victoria, le 10 février 2017, l’anémie de multiples organes a été à l’origine de sa mort. De là, des démarches journalistiques ont été menées pour essayer d’élucider cette affaire. D’après nos sources, la victime a discrètement quitté Madagascar pour travailler comme baby-sitter aux Seychelles. « C’était son beau-frère qui l’a invitée à venir. Quelques jours après son arrivée, elle a téléphoné à sa famille pour leur dire qu’elle ne se sentait pas bien. Plus tard, une autre personne a expliqué qu’elle a été hospitalisée. La dernière personne qui a contacté la famille s’est déclarée désolée parce qu’elle est morte », indique l’un de ses proches. À Victoria, on a voulu incinérer son corps, mais sa famille a réclamé son rapatriement. C’est à ce moment-là que la menace est tombée. Aucune contre-expertise n’a pu être faite avant son enterrement jusqu’à la date de l’exhumation. Connaitre la cause du décès Nomenjanahary éliane Raolijaona est décédée à l’hôpital de Victoria le 10 février 2017. Sa famille souhaite faire la lumière sur la véritable cause de sa mort après les constatations de la dépouille enterrée à Andranosoa. Pas plus d’éclaircissements n’ont été recueillis auprès du gouvernement des Seychelles sur cette affaire.
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