Abandonnée par son copain - Une mineure tue son fils de deux ans


Deux mois après le meurtre de son fils, une adolescente de dix-sept ans a été démasquée. Elle sera présentée ce jour devant le parquet. Un acte à donner la chair de poule. Une adolescente de dix-sept ans a été arrêtée jeudi, pour le meurtre de son propre enfant, un petit garçon de deux ans. Soumise au feu roulant des questions des enquêteurs, après que le fokonolona ainsi que sa mère l’ont livrée à la gendarmerie, la jeune fille est passée aux aveux. À l’issue d’un interrogatoire serré, elle a reconnu avoir commis l’infanticide faute d’avoir les moyens pour subvenir aux besoins de son fils. Placée en garde à vue, elle sera présentée, ce jour, devant le parquet, près le tribunal de première instance de Toamasina. Le crime a été perpétré le 12 juin. Après que les enquêteurs l’ont obligée à admettre les faits, jeudi, la suspecte les a conduits sur les lieux du crime, dans un bosquet d’eucalyptus, à Sazomena Sahatavy, dans le district de Vavatenina. Quelques restes mortels ont été constatés sur place. Il ne reste quasiment rien du corps du petit garçon à part des vêtements en lambeaux, une boîte crânienne et deux dents de lait, encore incrustées dans ses jeunes mâchoires. Piste déroutée Les informations communiquées révèlent que la jeune mère de famille aurait drapé son enfant pour le porter sur son dos avant que le crime ne soit perpétré. C’est avec le même tissu qu’il a été étranglé entre les pieds d’eucalyptus au moment des faits. L’adolescente vivait à Toamasina en 2015, lorsqu’elle a eu l’enfant. Alors qu’elle était tombée enceinte, son compagnon l’a abandonnée. Livrée à elle-même, la jeune fille a quitté la capitale betsimisaraka pour revenir s’installer à la campagne, à Antanambao-Andasibe à Vavatenina. À son retour au village, ses parents ont déjà quitté la localité pour vivre à Toamasina. étant séparé, le couple n’a pas cependant de vie commune. Lors de son passage à Andasibe, la grand-mère s’est étonnée lorsque son petit-fils n’a donné aucun signe de vie. En cuisinant sa fille sur l’endroit où l’enfant pouvait se trouver, celle-ci a signifié qu’il serait avec son grand-père à Toamasina. La grand-mère a appelé son mari pour vérifier l’affir­mation de sa fille. Sitôt le mensonge éventé, elle a avisé le fokonolona qui a conduit l’adolescente au poste de gendarmerie de Sahatavy.
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