Processus électoral - La Ceni continue les préparatifs

En marge de la signature d’une convention de coopération avec l’Association Tafita, Herinirina Rakoto­manana, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a déclaré que la tenue d’une élection est tout à fait envisageable, même par ces temps où la situation politique est plus que délicate. « Nous continuons notre travail malgré tout. Quoi qu’il se passera, la finalité des débats reste la réalisation de l’élection », a-t-il soutenu hier à Nanisana. Une déclaration à prendre avec des pincettes, car peu de temps après, des réactions se sont fait entendre ici et là. Certains observateurs ont même eu une appréciation particulière à l’égard de ces propos. On parle alors de l’éventualité que la Ceni propose d’une manière indirecte la réalisation du scrutin. Une décision qui pourrait bénéficier à la Commission, car avancer les échéances électorales lui permettrait de réduire les dépenses. Toujours est-il que, dans le cas où la Ceni applique l’actuelle loi électorale, la date du scrutin sera décrétée par le gouvernement. Dans le cas où les nouvelles lois sont promulguées, la Ceni pourra proposer un calendrier électoral qu’elle soumettra au gouvernement. Dans tous les cas, la balle est dans le camp de la HCC, qui subit probablement une pression pour statuer, dans les délais les plus serrés, sur les lois électorales, sources de débats à Analakely depuis bientôt une semaine. Loïc Raveloson