Le pouvoir de la pensée


Dans toute l’histoire de l’humanité, nous avons pu voir et vivre des moments de douleurs immenses qu’il est difficile de décrire par des mots. Il y eut des périodes sombres où le mal régnait en maître. Si loin, si près car l’exemple de la traite négrière démontre que des millions d’hommes et de femmes noirs ont été tués pour une différence aussi naturelle que la couleur de la peau. Cette phase est encore bel et bien présente. En effet, des personnes sont encore aujourd’hui assassi­nées, maltraitées pour une différence. Nos yeux tournés vers le passé versent des larmes, nos cœurs font un saut comme dans le vide d’un canyon en voyant le monstre que peut être le démon dans l’homme. La faillite de nos systèmes, la ruine de nos âmes, la mort rapide que nous infligeons à la terre n’annoncent pas un avenir tout à fait brillant. Noël 2018, une autre fête de plus ? Bien sûr que non, exprimeront les chrétiens. Certains donneront la réplique millénaire de la naissance de l’enfant Christ. Ceux d’autres religions et de croyances mais qui fêtent Noël nous parleront plus de l’esprit de joie, d’entraide et de partage autour du 25 décembre. Un instant de trêve de nos folies de destruction qui laisse place au pouvoir de la pensée positive. Celle qui nous relie à notre véritable « soi » si on sait mettre de côté nos envies de compétition. Car à Noël, le paraître, l’avoir, le vouloir matériel tendent à nuire à l’essen­tiel : « être ». Bien sûr, ce n’est point être le plus beau dans les plus beaux habits, être le plus visible tant à l’église que sur les réseaux sociaux. Un être en paix avec soi-même et avec son créateur ; être en paix avec son passé, ses blessures et ses échecs. Ecrire le dernier texto sur le thème de la dépression a été comme un premier pas pour nous parler aujourd’hui des pouvoirs de nos pensées. De nombreux lecteurs et lectrices se sont retrouvés dans ce texte car la période de la fin d’année (comme toute fin) nous met face à des « mal-être » qui nous minent et qui réapparaissent au moment des bilans. La période de Noël est généralement le temps de nos bilans spirituels et existentiels. Et ce n’est pas toujours très beau ! Le pouvoir de la pensée veut que nous soyons des êtres qui pouvons changer les choses à partir d’un point de départ qui est le « moi ». La symbolique de la naissance de l’enfant Jésus n’est autre que la naissance du « moi, petit enfant » en chacun de nous. Peu importe nos croyances et nos religions. Un enfant est encore en communication directe avec son créateur et est capable ainsi de lui dire tout, de lui demander tout, de créer tout car est la pure expression de Dieu et de ses pouvoirs. Par la pensée nous, qui avions symbolique­ment rené avant-hier à minuit, avons ainsi le pouvoir de créer ce que nous souhaitons en bien...mais aussi en mal. Evitons donc de tout voir en noir. Laissons de côté toutes ces mau­vaises pensées, nos peurs, nos inquiétudes, nos dépressions, nos échecs. Laissons place à ce qui nous fait rire, nos rêves, nos envies de bonheur et de réussite. Essayons par exemple d’éviter les phrases qui commencent par nos inquiétudes, exprimons plutôt nos espoirs. Relevons le défi d’utiliser des phrases qui contiennent moins de négations. Moins de « ne pas » peut donner à nos pensées le pouvoir de faire naître le bien par nos verbes. Nous faisons le vœu d’un Madagascar prospère, son peuple (peu importe nos origines) vivant dans l’harmonie, la paix et le bonheur. 2
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