Festival d'art urbain 2018 - Le groupe Eka Zaho continue sur sa lancée


Une fois de plus, Eka Zaho multiplie sa présence scénique et compte reconfirmer son style dans le cadre du cinquième Festival d’Art urbain. Ce groupe de reggae, rock et roots du Vakinankaratra se chargera de l’ambiance à l’Is’Art Galerie, ce vendredi à partir de 19 heures. « Nous menons un combat spirituel dans le fond de notre musique qui a un caractère divin. Le Zanahary et le Razana occupent une grande place dans nos compositions. Ils sont là pour nous guider, nous défendre, et pour sauvegarder nos valeurs. Et c’est le rapport qui nous rapproche de la mort, le thème de cette édition », explique Vony le leader du groupe créé en 2010 à Antsirabe. « Ce festival contribue à faire connaître davantage notre travail. Nous allons donner le meilleur de nous-mêmes pour sceller cette union avec notre public », ajoute-t-il. Sans nul doute, le groupe Eka Zaho hypnotisera l’assistance avec son rythme qui découle d’un croisement entre les cultures sakalava et betsileo, et l’inspiration jamaïcaine. Les huit membres sont originaires des contrées Sakalava et Betsileo. Imprégnés de la musique de ces régions, ils ont opté pour un style reggae comme moyen d’expression commun. Le résultat est conséquent dans leur premier album « Ody ratsy » composé de onze titres. Ceux qui ont pu les voir à l’œuvre n’ont pas été indifférents par leur jeu inventif de guitare et leurs textes à la fois profonds, engagés et apaisants. Le groupe affiche toujours sa présence scénique à chaque bonne occasion qui se présente et qui cible sa couleur musicale. Avec la scène de l’Is’Art Galerie et le festival d’Art Urbain, les conditions sont réunies pour les membres du groupe pour réaffirmer leur talent. « Eka Zaho » est, en fait, un terme sakalava utilisé pour s’affirmer avec sympathie.
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