La grande assemblée entre les hauts dignitaires traditionnels de chaque région s’est tenue à Itasy. Ceci pour peaufiner le programme de la célébration du Nouvel An malgache. À l’aube d’une ère nouvelle où la célébration du Nouvel An malgache s’affirme comme étant des plus fédératrices. Ainsi, une grande assemblée, prenant l’air d’un conclave entre diverses personnalités représentatives de chaque région de la Grande île s’est tenue, à Soavinandriana Itasy, le week-end dernier. Astrologues, princes, historiens et autres « ampanjaka », s’y sont donnés rendez-vous pour se mettre d’accord sur le bon déroulement de cet évènement. Plus en détail, le programme qui s’étale sur quatre jours du 4 au 7 avril, conjugue pédagogie, découvertes et festivités traditionnelles. « Bien plus qu’une célébration, il s’agit d’un devoir pour chacun de nous que de perpétuer en bonne et due forme ces valeurs qui régissent notre société à travers cette fête », affirme le prince Bezanozano, Louis de Gonzague Rakotomalala, lors de l’assemblée. Depuis la colline sacrée d’Amboniazy Miarinarivo, donc désignée « Ivon’i Madagasikara », les festivités débuteront le 4 avril avec le départ de la flamme éternelle, mais surtout les fameux « Tsimandrimandry ». Une pratique ancestrale qui consiste à rassembler hommes et femmes dans une même pièce, le temps d’une veillée. Le lendemain, dans la matinée, les festivités se poursuivent toujours, à Amboniazy Miarinarivo, avec le sacrifice d’un zébu et la bénédiction des aînés. Le 6 avril, jour du Nouvel An malgache donc, le comité d’organisation convie tout un à chacun à une liesse populaire autour d’une festivité commune, illustrant fraternité et unité. Bien chargé C’est du côté de Mandriadrano Soavinandrina que se concentrera pour l’occasion la majorité des manifestations. Les bénédictions se poursuivront, accompagnées du partage de riz au lait arrosé de miel, du « hena mitam-pihavanana », et du « Zara hasina ». En guise de nouveauté, l’association Fitohasina et le « Trano koltoraly malagasy » affichant fierté et patriotisme pour mieux émerveiller, rassembler et festoyer tout le peuple dans le cadre du Nouvel An malgache, nous convie à assister au « Sakandro » au Kianjan’ny kanto Mahamasina le 7 avril. Il s’agit là d’une pratique qui tient ses origines des traditions Antemoro, consistant à accueillir dans la joie et l’allégresse le Nouvel An. L’occasion pour les citadins de découvrir et de s’imprégner de ces pratiques et rites traditionnels représentatifs à la fois des hauts plateaux et des autres régions. « La célébration du Nouvel An reste pour nous un outil efficace pour faire valoir, comme il se doit, les valeurs de chacune de nos traditions » souligne Mbola Tiana Ramamonjisoa de l’association Fitohasina. Avec comme dates définitives les 5 et 6 avril désignées comme celles où l’on célébrera, désormais, officiellement et à l’unisson cette grande fête nationale, le comité d’organisation ne cesse de saluer l’engouement grandissant dont fait preuve la majorité.
La grande assemblée entre les hauts dignitaires traditionnels de chaque région s’est tenue à Itasy. Ceci pour peaufiner le programme de la célébration du Nouvel An malgache. À l’aube d’une ère nouvelle où la célébration du Nouvel An malgache s’affirme comme étant des plus fédératrices. Ainsi, une grande assemblée, prenant l’air d’un conclave entre diverses personnalités représentatives de chaque région de la Grande île s’est tenue, à Soavinandriana Itasy, le week-end dernier. Astrologues, princes, historiens et autres « ampanjaka », s’y sont donnés rendez-vous pour se mettre d’accord sur le bon déroulement de cet évènement. Plus en détail, le programme qui s’étale sur quatre jours du 4 au 7 avril, conjugue pédagogie, découvertes et festivités traditionnelles. « Bien plus qu’une célébration, il s’agit d’un devoir pour chacun de nous que de perpétuer en bonne et due forme ces valeurs qui régissent notre société à travers cette fête », affirme le prince Bezanozano, Louis de Gonzague Rakotomalala, lors de l’assemblée. Depuis la colline sacrée d’Amboniazy Miarinarivo, donc désignée « Ivon’i Madagasikara », les festivités débuteront le 4 avril avec le départ de la flamme éternelle, mais surtout les fameux « Tsimandrimandry ». Une pratique ancestrale qui consiste à rassembler hommes et femmes dans une même pièce, le temps d’une veillée. Le lendemain, dans la matinée, les festivités se poursuivent toujours, à Amboniazy Miarinarivo, avec le sacrifice d’un zébu et la bénédiction des aînés. Le 6 avril, jour du Nouvel An malgache donc, le comité d’organisation convie tout un à chacun à une liesse populaire autour d’une festivité commune, illustrant fraternité et unité. Bien chargé C’est du côté de Mandriadrano Soavinandrina que se concentrera pour l’occasion la majorité des manifestations. Les bénédictions se poursuivront, accompagnées du partage de riz au lait arrosé de miel, du « hena mitam-pihavanana », et du « Zara hasina ». En guise de nouveauté, l’association Fitohasina et le « Trano koltoraly malagasy » affichant fierté et patriotisme pour mieux émerveiller, rassembler et festoyer tout le peuple dans le cadre du Nouvel An malgache, nous convie à assister au « Sakandro » au Kianjan’ny kanto Mahamasina le 7 avril. Il s’agit là d’une pratique qui tient ses origines des traditions Antemoro, consistant à accueillir dans la joie et l’allégresse le Nouvel An. L’occasion pour les citadins de découvrir et de s’imprégner de ces pratiques et rites traditionnels représentatifs à la fois des hauts plateaux et des autres régions. « La célébration du Nouvel An reste pour nous un outil efficace pour faire valoir, comme il se doit, les valeurs de chacune de nos traditions » souligne Mbola Tiana Ramamonjisoa de l’association Fitohasina. Avec comme dates définitives les 5 et 6 avril désignées comme celles où l’on célébrera, désormais, officiellement et à l’unisson cette grande fête nationale, le comité d’organisation ne cesse de saluer l’engouement grandissant dont fait preuve la majorité.