Transport aérien - L’ACM priorise la sécurité


Cinq nouveaux inspecteurs en sécurité et sûreté aériennes auprès de l’Aviation civile de Madagascar ont prêté serment hier. Madagascar a de bons points à l’international. Recommandée. L’Aviation civile de Madagascar (ACM) est une référence, notamment au niveau régional en matière de sécurité et de sûreté aérienne. Le respect et la mise en application des normes internationales en matière de sécurité et de sûreté, sont reconnus. « Nous ne badinons pas en matière de surveillance, de sécurité et de sûreté. L’ACM suit à la lettre, les exigences de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). L’ACM est en mesure d’apporter sa contribution dans le renforcement de capacités des autres aviations civiles de l’océan Indien », explique James Andria­nalisoa, directeur général de l’ACM, à la sortie de la prestation de serment des cinq nouveaux inspecteurs, en son service hier. Égale­ment président du comité de l’aviation civile de l’océan Indien, le directeur général de l’ACM informe que, depuis la sortie de Madagascar de l’annexe B, la coopération internationale dans le développement de la sécurité en matière d’aviation civile, est au beau fixe. « En d’autres termes, Madagascar peut en profiter pour développer le secteur aérien dont dépendent, entre autres, le tourisme, l’extension du réseau aérien intérieur ou encore le secteur industriel » ajoute-t-il. Terrorisme La gestion de la sécurité en transport aérien concerne divers domaines, tels la navigabilité, les infrastructures et aérodromes, le personnel. L’intégrité des personnes, de l’environnement et des biens ou encore la sûreté aérienne comprenant l'ensemble des mesures prises pour lutter contre les malveillances intentionnelles comme les actes de terrorisme sont ainsi, normalement, maîtrisées par ces inspecteurs assermentés. Naina Andrianirina, un des cinq nouveaux inspecteurs, ingénieur en télécommunication, est spécialisé dans les audits des navigations aériennes suite à une formation spécifique. Il évolue au sein du service de l’information aéronautique. « Un dossier manquant ou encore un manque de formation en matière d’évolution technologique du personnel navigant par exemple peut déjà constituer une anomalie dans la sécurité aérienne », explique-t-il. La supervision des compétences des licenciés tels que les mécaniciens et les pilotes, entre dans la compétence de ces inspecteurs. « Il y a toujours ceux qui veulent contourner les normes et les exigences. Mais en tant qu’inspecteurs assermentés, nous pouvons leur délivrer de suite, une “non-conformité” », a fait savoir Andry Mami­arisoa, un autre nouvel inspecteur. Un médecin figure aussi parmi ces nouveaux inspecteurs. Les cinq viennent compléter les vingt-huit autres inspecteurs déjà en exercice au sein de l’aviation non militaire du pays, des surveillants de la sécurité du transport aérien. Le ministère des Transports et de la météorologie a été représenté par le secrétaire général, Landry Ramarojohn et le directeur des Trans­ports aériens, Tsirisoa Rakoton­dravoavy.
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