L’incertitude règne quant à l’atteinte des prix réels à la pompe. Les usagers commencent à se poser des questions. Flou. La réalité par rapport aux prix du carburant est encore loin d’être claire pour les usagers. Questionné sur le sujet lors d’un point de presse à Ambohimanambola, au ministre de l’Énergie et des hydrocarbures, Lantoniaina Rasoloelison d’expliquer que le prix du produit dépend surtout des variations à l’international. La hausse du prix du baril de ces deux dernières semaines a entraîné l’augmentation du carburant un peu partout et non seulement à Madagascar. Par ailleurs, la saison froide approchant dans l’hémisphère Nord, la demande en carburant pour le chauffage risque aussi d’impacter sur le prix à l’international. « Dans d’autres pays, la hausse a atteint une moyenne équivalent à mille deux cents de nos ariary. On devrait s’estimer heureux du fait que le prix n’ait augmenté que de cinquante ariary grâce à la législation imposée par l’État à ce sujet pour amoindrir les répercutions de la hausse sur l’ensemble de la population », ajoute le ministre de l’Énergie. À rappeler que cette limitation de la hausse à une tranche de cinquante ariary résulte d’un accord entre l’État et les pétroliers dans le système de lissage des prix de façon à ne pas impacter directement sur les usagers. À la base, le prix réel du super sans plomb devrait avoisiner les quatre mille sept cents ariary pour que les parties prenantes, en l’occurrence l’État et les pétroliers, puissent réellement trouver un terrain d’entente. Une situation qui rentrera alors dans les conditions sine qua non imposées par le FMI pour le bon déroulement des négociations en rapport avec le programme de Facilité élargie de crédit. Accompagnement Cependant, au vu des variations du prix à l’international, ainsi que de l’instabilité de notre monnaie, l’atteinte de ce terrain représente encore une difficulté pour les deux parties. « Ce protocole entre dans le cadre de la gestion des hausses de prix à l’international et ses impacts sur l’économie du pays. Force est de constater que la limitation des prix à la pompe a causé des passifs au niveau des opérateurs. Aussi, le présent matérialise-t-il une sorte de convention entre les deux parties qui étudie, d’une part, l’amoindrissement des coûts supportés par les opérateurs du secteur pétrolier, et d’autre part, les mesures d’accompagnement qui maintiendront la balance budgétaire des finances publiques », confirme la Primature suite à la réunion entre les représentants du secteur pétrolier opérant à Madagascar et le Premier ministre Ntsay Christian qui s’est tenue, hier, à Mahazoarivo. Par ailleurs, aucun calendrier par rapport à cette atteinte de la vérité des prix n’est sorti de cette entrevue entre l’État et le secteur pétrolier. Ainsi l’atteinte de cet objectif dans le court terme reste encore incertaine dans la mesure où les paramètres susmentionnés pèsent de tout leur poids dans la définition des tarifs à la pompe.
L’incertitude règne quant à l’atteinte des prix réels à la pompe. Les usagers commencent à se poser des questions. Flou. La réalité par rapport aux prix du carburant est encore loin d’être claire pour les usagers. Questionné sur le sujet lors d’un point de presse à Ambohimanambola, au ministre de l’Énergie et des hydrocarbures, Lantoniaina Rasoloelison d’expliquer que le prix du produit dépend surtout des variations à l’international. La hausse du prix du baril de ces deux dernières semaines a entraîné l’augmentation du carburant un peu partout et non seulement à Madagascar. Par ailleurs, la saison froide approchant dans l’hémisphère Nord, la demande en carburant pour le chauffage risque aussi d’impacter sur le prix à l’international. « Dans d’autres pays, la hausse a atteint une moyenne équivalent à mille deux cents de nos ariary. On devrait s’estimer heureux du fait que le prix n’ait augmenté que de cinquante ariary grâce à la législation imposée par l’État à ce sujet pour amoindrir les répercutions de la hausse sur l’ensemble de la population », ajoute le ministre de l’Énergie. À rappeler que cette limitation de la hausse à une tranche de cinquante ariary résulte d’un accord entre l’État et les pétroliers dans le système de lissage des prix de façon à ne pas impacter directement sur les usagers. À la base, le prix réel du super sans plomb devrait avoisiner les quatre mille sept cents ariary pour que les parties prenantes, en l’occurrence l’État et les pétroliers, puissent réellement trouver un terrain d’entente. Une situation qui rentrera alors dans les conditions sine qua non imposées par le FMI pour le bon déroulement des négociations en rapport avec le programme de Facilité élargie de crédit. Accompagnement Cependant, au vu des variations du prix à l’international, ainsi que de l’instabilité de notre monnaie, l’atteinte de ce terrain représente encore une difficulté pour les deux parties. « Ce protocole entre dans le cadre de la gestion des hausses de prix à l’international et ses impacts sur l’économie du pays. Force est de constater que la limitation des prix à la pompe a causé des passifs au niveau des opérateurs. Aussi, le présent matérialise-t-il une sorte de convention entre les deux parties qui étudie, d’une part, l’amoindrissement des coûts supportés par les opérateurs du secteur pétrolier, et d’autre part, les mesures d’accompagnement qui maintiendront la balance budgétaire des finances publiques », confirme la Primature suite à la réunion entre les représentants du secteur pétrolier opérant à Madagascar et le Premier ministre Ntsay Christian qui s’est tenue, hier, à Mahazoarivo. Par ailleurs, aucun calendrier par rapport à cette atteinte de la vérité des prix n’est sorti de cette entrevue entre l’État et le secteur pétrolier. Ainsi l’atteinte de cet objectif dans le court terme reste encore incertaine dans la mesure où les paramètres susmentionnés pèsent de tout leur poids dans la définition des tarifs à la pompe.