Vie de famille - Les disputes conjugales s'amplifient


Régler des disputes conjugales devient une activité fréquente au niveau des fokontany. «40% des affaires et dossiers traités au niveau du fokontany sont des querelles entre mari et femme», rapporte Jean Fidèle Rasolofonirina, chef fokontany à Alasora, samedi. Dans le quartier de 67 Ha Sud, les violences conjugales sont moins fréquentes, mais les cas sont suffisamment nombreux pour être inquiétants. « Une dizaine de plaintes a été déposée chez nous, depuis le début de l'année. Souvent, les victimes passent tout de suite aux associations qui interviennent dans la protection des droits de la femme, dans nos quartiers », explique un responsable du fokontany. A Ankorondrano-Est, ces violences conjugales peuvent engendrer, parfois, des tapages nocturnes. Les raisons des disputes sont généralement les mêmes. «Il s'agit, souvent, de manque de moyens financiers», expliquent ces responsables de fokontany. Souvent, ce sont les femmes qui portent plainte, mais il y a aussi des hommes. « Ils arrivent ici et me racontent que leurs femmes ont abandonné leur foyer», enchaine Jean Fidèle Rasolofonirina. L'association Anko Hasina, qui prône la restauration de la valeur sociale, recommande la tolérance. « Il n'y a pas de foyer, de société, d'État, où il n'y a pas d'altercation. Mais les parents doivent se montrer indulgents pour préserver leurs enfants », recommande le président fondateur de l'association Anko Hasina. Cette association a fait don de polos et de friandises pour cent enfants de la commune rurale Alasora, samedi, dans le cadre du mois de l'enfance.  
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