Bombe à Tanjombato - Trois suspects jetés en prison


Triple incarcération. Traduites avant-hier devant le parquet, près du tribunal de première instance à Antananarivo, trois personnes, dont une femme, sont placées en détention préventive pour l’affaire de la pose de bombe à la galerie Smart Tanjombato il y a quelques semaines. Les prévenus sont soupçonnés d’avoir trempé dans cet acte terroriste. Un individu dont un numéro de téléphone mobile enregistré en son nom a été utilisé pour réclamer une somme de 10 millions pour que les terroristes ne déclenchent pas l’explosion, est incarcéré à la maison de force de Tsiafahy. Le deuxième individu, également placé sous les verrous à Tsiafahy, s’est en revanche fait cueillir à Toamasina. La somme exigée devait être versée sur le compte mobile monnaie de celui-ci. La femme incriminée est pour sa part placée à Antani­mora. Factice Le lendemain de l’acte terroriste, le présumé cerveau dont l’audition n’a pas encore été clôturée, pour raison médicale, aurait emprunté son téléphone mobile pour continuer à faire chanter les gérants du centre commercial en les sommant de faire exploser la bombe en cas de refus d’obtempérer. Dénoncé par les suspects jetés en prison, le quidam s’est fait cueillir. Les enquêteurs auprès de la section des recherches criminelles de la gendarmerie affirment avoir reconnu sa silhouette en examinant les enregistrements des caméras de surveillance de la galerie au moment des faits. Le sac contenant la bombe a été laissé à l’accueil, dans les casiers où sont gardées les affaires des autres clients, mais le suspect est sorti sans l’avoir récupéré. Lors d’une perquisition effectuée au domicile du prétendu cerveau, la gendarmerie a mis la main sur une plaquette du centre commercial. Tombé dans la chambre de sûreté pendant qu’il était placé en garde à vue, le suspect a été transféré à l’hôpital où il a porté plainte contre les gendarmes pour bastonnade et tortures. Son audition et transfert au parquet ont été interrompus après ces enchaînements de faits qui titillent l’esprit. Des artificiers ont examiné le soi-disant explosif au moment des faits. Il s’est alors avéré que la prétendue bombe était en fait factice, faite d’une montre murale assemblée à une rappe à légumes  
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