Abus militaire à Tsiroanomandidy. Dans la matinée d’avant-hier aux alentours de 10 heures, sept militaires armés, accompagnés de villageois de Beravina, ont arraché de force deux cents têtes de bovidé en pâture à Ampasika, dans la commune rurale de Tsinjoarivo 22. Les militaires et les civils, auteurs de cet acte, étaient en train de remonter les pistes de troupeaux dérobés par les dahalo. Ayant perdu les traces du bétail aux portes d’Ampasika, ils ont emmené tout le cheptel d’un éleveur, devant des villageois impuissants, restés pantois. Les militaires et leurs accompagnateurs avaient déjà quitté les lieux en prenant la direction Ouest lorsque la brigade territoriale de la gendarmerie nationale à Tsinjoarivo 22 a été avertie. D’emblée, les gendarmes ont informé le 2ème Bataillon Inter-Arme (BIA) de Tsiroanomandidy, qui a immédiatement constitué un peloton de quinze gendarmes et quinze militaires pour engager la poursuite. Arrivés dans la zone limitrophe de Horombato Ambaravaranala, les sept militaires et la horde de villageois ont été sommés de laisser le troupeau. Une enquête est ouverte et les habitants d’Ampasika réclament la restitution du bétail arraché dans leur localité. Une atmosphère délétère plane encore.
Abus militaire à Tsiroanomandidy. Dans la matinée d’avant-hier aux alentours de 10 heures, sept militaires armés, accompagnés de villageois de Beravina, ont arraché de force deux cents têtes de bovidé en pâture à Ampasika, dans la commune rurale de Tsinjoarivo 22. Les militaires et les civils, auteurs de cet acte, étaient en train de remonter les pistes de troupeaux dérobés par les dahalo. Ayant perdu les traces du bétail aux portes d’Ampasika, ils ont emmené tout le cheptel d’un éleveur, devant des villageois impuissants, restés pantois. Les militaires et leurs accompagnateurs avaient déjà quitté les lieux en prenant la direction Ouest lorsque la brigade territoriale de la gendarmerie nationale à Tsinjoarivo 22 a été avertie. D’emblée, les gendarmes ont informé le 2ème Bataillon Inter-Arme (BIA) de Tsiroanomandidy, qui a immédiatement constitué un peloton de quinze gendarmes et quinze militaires pour engager la poursuite. Arrivés dans la zone limitrophe de Horombato Ambaravaranala, les sept militaires et la horde de villageois ont été sommés de laisser le troupeau. Une enquête est ouverte et les habitants d’Ampasika réclament la restitution du bétail arraché dans leur localité. Une atmosphère délétère plane encore.