Mahajanga - Absence de nombreux candidats en campagne


Après le passage à Mahajanga d’Andry Rajoelina, candidat n°13, il y a une dizaine de jours, Orlando Raobimanana a également réuni ses partisans, samedi dernier au village touristique. L’affluence a été plus clairsemée pour ce candidat n° 35, en dépit de la présence de quelques artistes de la capitale venus animer le meeting. Ce jour, Marc Ravalo­manana, candidat n°25, est attendu sur la place Fitiavana, près du siège de Magro, à Mahajanga be. En fait, la campagne électorale des trente-six prétendants à la magistrature suprême est moins bruyante. Jusqu’ici, certains n’ont pas mis le pied à Mahajanga ni effectué une publicité sur des chaines télévisées ou radio locales. Le candidat n°12, Hery Rajaonarimampianina, est régulièrement « vu » sur une chaîne télévisée locale. Tout comme Andry Rajoelina sur Viva et M3. La station de télévision MBS est disponible sur Parabole Madagascar pour le candidat du Tim. Le reste est dans l’ombre et compte probablement sur le passage à la chaîne nationale TVM. Par ailleurs, les panneaux d’affichage restent encore vides, en particulier ceux devant le CEG Marcoz à Ampisikina et le CEG Charles Renel. Des vandales ont déchiré les affiches de quelques candidats sur les panneaux. De plus, les planches sont placées de travers et dans un état lamentable. Ces derniers jours, régulièrement tous les soirs vers 20h30, et à 21h30 dimanche soir, une voiture avec sono mobile d’un candidat a dépassé l’heure-limite et provoqué du tapage nocturne. « L’horaire autorisé pour les sonos mobiles est fixé jusqu’à 19 h », a mis en garde le secrétaire général de la Préfecture de Mahajanga, lundi. Par ailleurs, des nombreuses cartes électorales ne sont pas encore retirées par leurs propriétaires dans le fokontany de Marovato abattoir, d’après le chef fokontany. Les électeurs ne viennent pas consulter ni vérifier également si leurs noms figurent sur la liste électorale ou non, dans les autres bureaux de quartier. Mais des électeurs du fokontany de Tanambao Sotema se plaignent de ne pas être inscrits dans la liste électorale. « Nous sommes trois à la maison, mais je suis la seule omise», a déploré une mère de famille.  
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