IFM - D’Gary émeut l’âme


Merci ! C’est le moins qu’on puisse dire, après les deux heures non-stop de représentation géniale de D’Gary et ses deux camarades sur la scène de l’Institut Français de Madagascar le vendredi 21 septembre soir. C’est un beau cadeau de retrouvailles que D’Gary a réservé à ses inconditionnels de la capitale. Effectivement, l’artiste a accordé une grande importance à ce grand rendez-vous avec ses fans de la capitale. D’Gary, Martial, et Rekôko affichent une élégance ethnique dans leur tenue, en accord avec les couleurs de leur musique. Un haut blanc cassé orné d’un imprimé africain semble être le style commun, et chacun y a ajoute une touche personnelle. Fidèle à sa casquette de star et à l’aise au milieu de ses trois guitares, D’Gary donne le ton à l’heure convenue. Il est 19 heures. Après un bref discours de présentation, le concert commence par« Plaisir-nao », prémices d’un moment d’allégresse. Le son merveilleux de ses guitares s’associe avec le bourdonnement des tambours, leurs voix s’enrobent de bonnes promesses d’amour au sens large du terme, donnant un réconfort à l’assistance, venue nombreuse soutenir leur idole. Les trois artistes sont multi instrumentalistes. Souvent, ils changent dinstrument en fonction du morceau qu’ils vont entamer, pour créer un autre son agréable, propre à l’image de D’Gary. Des instruments traditionnels participent pour créer une musique qui a de l’âme avec un savant mélange de modernité et d’authenticité. Une trentaine de titres s’enchaînent, parsemés de nouveautés de son dernier opus. « Mibaby diavola », « Kitreoky », « Amato tsy vagnombagno », « Mpiarak’andro », « Zay gny raha », et tant d’autres offrent ainsi un plaisir inouï pour les oreilles. Chaque titre raconte une histoire intéressante de la vie en général, et du Sud en particulier. La persévérance, l’insécurité, la nature, la beauté, la séparation, ... et même la transe ont été évoquées dans leurs chansons. L’ensemble exprime un bon sentiment de retrouvailles avec un public, que le légendaire D’Gary tient à cœur. « C’est la troisième fois que je me produis sur cette scène. Çà fait plaisir de partager un moment avec le public de la capitale. Comme je suis toujours en déplacement à travers le monde pour la promotion de mon dernier CD « Toko telo », le contact avec ma grande famille d’ici, je veux dire le public, me manque. Et à chaque fois que l’occasion se présente, je me donne entièrement à mes fans», confie D’Gary avec émotion.
Plus récente Plus ancienne