Les profiteurs ne manquent pas. Tous les magasins et les restaurants d'Analakely restent encore fermés. Ils ne peuvent pas continuer leur activité par peur de vandalisme suite à la manifestation dans la Place de 13 mai. « L'ouverture prévue de notre magasin est le jeudi mais si la manifestation empire, nous serons encore obligés de le fermer », explique un vendeur dans un magasin qui a requis l'anonymat. Ainsi, les vendeurs d'Anjoma n'ont étalé leurs marchandises que vers 11 heures. « Nous avons peur que les manifestations à Analakely ne soient encore pire que ce qui s'est produit samedi. Heureusement, les forces de l'ordre qui étaient en grand nombre, sont parties. Nous enregistrons des pertes même en un seul jour de marché. Certaines marchandises ne sont plus vendables pour quelques commerçants », explique un marchand d'outil bureautique. La tension s'apaise quand même, mais les produits de première nécessité sont inaccessibles dans les grossistes karàna et chinois à Analakely et à Tsaralalàna. « Nous ne pouvons nous approvisionner que lorsque la situation se calme », explique une épicière. Les forces de l’ordre ne s’en prennent plus aux manifestants mais ils essayeront dorénavant de veiller sur la population et sur biens. Mamisoa Antonia
Les profiteurs ne manquent pas. Tous les magasins et les restaurants d'Analakely restent encore fermés. Ils ne peuvent pas continuer leur activité par peur de vandalisme suite à la manifestation dans la Place de 13 mai. « L'ouverture prévue de notre magasin est le jeudi mais si la manifestation empire, nous serons encore obligés de le fermer », explique un vendeur dans un magasin qui a requis l'anonymat. Ainsi, les vendeurs d'Anjoma n'ont étalé leurs marchandises que vers 11 heures. « Nous avons peur que les manifestations à Analakely ne soient encore pire que ce qui s'est produit samedi. Heureusement, les forces de l'ordre qui étaient en grand nombre, sont parties. Nous enregistrons des pertes même en un seul jour de marché. Certaines marchandises ne sont plus vendables pour quelques commerçants », explique un marchand d'outil bureautique. La tension s'apaise quand même, mais les produits de première nécessité sont inaccessibles dans les grossistes karàna et chinois à Analakely et à Tsaralalàna. « Nous ne pouvons nous approvisionner que lorsque la situation se calme », explique une épicière. Les forces de l’ordre ne s’en prennent plus aux manifestants mais ils essayeront dorénavant de veiller sur la population et sur biens. Mamisoa Antonia