Enseignement - Hausse de salaire pour quatre-vingt mille fonctionnaires


Les requêtes des enseignants sont exaucées. La hausse de salaire est effective pour quatre-vingt mille fonctionnaires. Chose promise, chose due. Des fonctionnaires ont jubilé d’avoir vu la somme de 25 000 ariary, inscrite dans leur bon de caisse, en ce mois d’octobre. « C’est une bonne nouvelle, surtout, en cette période de la rentrée scolaire. Cette somme est d’une grande utilité pour l’achat des fournitures scolaires », s’est réjoui Lalaina Florent Andrianja­nahary, enseignant et directeur du Collège d’enseignement général (CEG) Ambato­miraha­vavy, hier, au premier jour de paiement des fonctionnaires. Quatre-vingt-huit mille sept cent soixante-six fonctionnaires ont vu leur salaire augmenter. L’État a honoré son engagement quant au paiement d’une indemnité spéciale à tous les agents du ministère de l’Education nationale, à compter de ce mois d’octobre. Ceux du ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle devraient aussi s’en réjouir. Ils font partie des fonctionnaires qui bénéficieront de 25 000 ariary de plus, à partir de ce mois. Cette hausse de salaire fait suite aux revendications de l’amélioration des conditions de vie des enseignants. Ils réclamaient 100 000 ariary pour chacune des indemnités, à savoir, la craie, le logement, le risque, l’éloignement. Après une longue grève, de mai à juillet, l’État a répondu à leur requête. Le 4 juillet, la décision de l’accord d’indemnités de 100 000 ariary, a été prise lors d’un conseil des ministres au Palais de l’État à Iavoloha. Trois tranches Le décret portant attribution d’indemnité spéciale pour charges administratives aux agents du MEN et du METPF est adopté le 11 septembre. Le paiement s’étalera sur trois ans. La première tranche est effective, ce mois. La seconde, d’une somme de 25 000 ariary, est prévue pour janvier 2019. La troisième et dernière, d’une valeur de 50 000 ariary devrait être perçue en 2020. Cette promesse de l’État a mis fin à la grève des enseignants. Et les enseignants n’envisagent pas, pour le moment de remettre leur revendication surs les rails. « Nous reprendrons la grève si l’État n’honore pas sa promesse », rajoute Lalaina Florent Andrianjanahary. D’autres enseignants ajoutent, « Si on décide de reprendre notre grève, nous n’opterons plus pour la descente dans la rue ni pour la suspension des cours. Nous revendiquerons d’une autre façon dont le but est de ne pas prendre nos jeunes en otages ».  
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