Un affrontement entre gendarmes et fokonolona s’est produit à la brigade de Mananara Nord, samedi à 11h. Six morts sont à déplorer. Manu militari. La gendarmerie a ouvert le feu, suite à une tentative d’attaque et incendie de la caserne par une centaine d’individus, samedi à 11 heures précises, à Mananara Nord. Le bilan s’est annoncé lourd, s’établissant à six morts, dont quatre sur le champ de bataille et les deux derniers à l’hôpital. Un coup et blessure volontaire entre employeur et employé était à l’origine de cette fusillade meurtrière. Le jeudi 19 avril, à Analanivo, commune et district de Mananara Nord, région d’Analanjirofo, le patron a pris la poudre d’escampette après avoir commis l’agression. Conduite à l’hôpital, la victime a succombé trois jours plus tard. Avisée, la gendarmerie a diligenté trois de ses éléments pour mener une enquête. Arrivés au village, ils ont été tout de suite assaillis de questions des habitants, réclamant la tête du tueur. Or, ce dernier n’a pas encore été arrêté. Ne retenant plus leur colère, les villageois se sont abattus sur les gendarmes et ont tenté de les exécuter. Le trio s’est sauvé et est rentré bredouille. Ce samedi, une horde d’individus munis d’armes blanches a rejoint la brigade de la gendarmerie de Mananara Nord. Ces gens ont accusé les gendarmes de protection d’un criminel. Halte Le fokonolona avait déjà apporté un bidon d’essence pour brûler la caserne. Surpris de l’attroupement, les éléments de la gendarmerie se sont dépêchés pour dresser une balise et se sont mis en garde. Face à cet attentat contre la brigade, les hommes du commandant ont prévenu la troupe plusieurs fois de s’écarter, mais n’ont pu l’empêcher, selon les informations recueillies. «C’était pour leur faire halte. La caserne est une zone rouge. Qu’est-ce qui va se produire s’ils mettent le feu au magasin d’armes et d’explosifs ?», a souligné un lieutenant de la gendarmerie locale. Ces personnes rebelles, selon le terme du même interlocuteur, ont persisté et continué d’avancer. Elles ont franchi la ligne rouge et les gendarmes ont dû tirer après avoir reçu le feu vert. À l’issue de cette contre-attaque ayant coûté la vie à six individus, le calme serait déjà revenu à Mananara Nord et l’enquête reprendra ce jour. Hajatiana Léonard
Un affrontement entre gendarmes et fokonolona s’est produit à la brigade de Mananara Nord, samedi à 11h. Six morts sont à déplorer. Manu militari. La gendarmerie a ouvert le feu, suite à une tentative d’attaque et incendie de la caserne par une centaine d’individus, samedi à 11 heures précises, à Mananara Nord. Le bilan s’est annoncé lourd, s’établissant à six morts, dont quatre sur le champ de bataille et les deux derniers à l’hôpital. Un coup et blessure volontaire entre employeur et employé était à l’origine de cette fusillade meurtrière. Le jeudi 19 avril, à Analanivo, commune et district de Mananara Nord, région d’Analanjirofo, le patron a pris la poudre d’escampette après avoir commis l’agression. Conduite à l’hôpital, la victime a succombé trois jours plus tard. Avisée, la gendarmerie a diligenté trois de ses éléments pour mener une enquête. Arrivés au village, ils ont été tout de suite assaillis de questions des habitants, réclamant la tête du tueur. Or, ce dernier n’a pas encore été arrêté. Ne retenant plus leur colère, les villageois se sont abattus sur les gendarmes et ont tenté de les exécuter. Le trio s’est sauvé et est rentré bredouille. Ce samedi, une horde d’individus munis d’armes blanches a rejoint la brigade de la gendarmerie de Mananara Nord. Ces gens ont accusé les gendarmes de protection d’un criminel. Halte Le fokonolona avait déjà apporté un bidon d’essence pour brûler la caserne. Surpris de l’attroupement, les éléments de la gendarmerie se sont dépêchés pour dresser une balise et se sont mis en garde. Face à cet attentat contre la brigade, les hommes du commandant ont prévenu la troupe plusieurs fois de s’écarter, mais n’ont pu l’empêcher, selon les informations recueillies. «C’était pour leur faire halte. La caserne est une zone rouge. Qu’est-ce qui va se produire s’ils mettent le feu au magasin d’armes et d’explosifs ?», a souligné un lieutenant de la gendarmerie locale. Ces personnes rebelles, selon le terme du même interlocuteur, ont persisté et continué d’avancer. Elles ont franchi la ligne rouge et les gendarmes ont dû tirer après avoir reçu le feu vert. À l’issue de cette contre-attaque ayant coûté la vie à six individus, le calme serait déjà revenu à Mananara Nord et l’enquête reprendra ce jour. Hajatiana Léonard