Université d'Antananarivo - Le rang des grévistes grossit


La sensibilisation des enseignants-chercheurs à suspendre leurs activités s’enchaîne à l’université d’Antananarivo. Le SECES Antananarivo veut intensifier sa manifestation. Le rang des  grévistes à l’université d’Antananarivo a grossi. Les enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants qui suspendent leurs activités sont de plus en plus nombreux. Des vacataires ont, également, rejoint leurs collègues. Le syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants (Seces) section Antananarivo va de faculté en faculté pour persuader ceux qui sont encore en activité d’emboîter leur pas, en leur expliquant les raisons et les intérêts de la grève. Hier, le Seces a réuni et sensibilisé, entre autres, le personnel de la Faculté de Médecine qui a demandé plus d’explication sur cette grève. La sortie de crise tarde à venir à l’université d’Antananarivo. Depuis le préavis de grève du Seces, aucune des revendications n’est satisfaite. Le maintien en activité des enseignants- chercheurs retraités n’est pas encore accordé. Le Seces soutient que les enseignants-chercheurs retraités sont des éléments primordiaux de l’enseignement à l’université, grâce à leur « compétences et leurs riches expériences ». Le Seces attend toujours la note circulaire concernant le reclassement et l’avancement. Leurs indemnités pour les heures supplémentaires de la moitié de l’année universitaire 2016-2017, pour la totalité de l’année universitaire 2017-2018, et les heures complémentaires de la moitié de l’année universitaire 2014-2015 pour les enseignants de l’ancienne faculté de Droit, d’économie de gestion et de sociologie ne seraient pas encore versées. Ils revendiquent, en outre, le paiement des rappels pour les enseignants-chercheurs et les chercheurs-enseignants, « qui a déjà été convenu avec le gouvernement, en septembre 2015 ». Menace Cela fait une dizaine de jours que le Seces Antananarivo est en grève. Il menace de renforcer ce mouvement. « Certains enseignants ne sont pas vraiment au courant de la teneur des revendications, raison pour laquelle ils continuent à travailler. Nous allons intensifier notre mouvement. Toutes les facultés vont participer à la grève », indique le Dr Sammy Grégoire Ravenolinirina, président du Seces section Antananarivo. D’autres enseignants, peu convaincus, projettent de continuer leurs activités la semaine prochaine.  
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