Diana - Les directives en eau potable à appliquer


Madagascar n’est pas épargné par, le changement climatique dont l’une des manifestations est le stress hydrique. L’insuffisance d’eau entraîne des conséquences tragiques. Après les régions Anosy, Menabe, Atsimo-Andrefana et Sava, la Diana a abrité un atelier de formation destinée aux différents acteurs techniques. En effet, du 20 au 22 mars, des ONG, des prestataires auprès des communautés, des entrepreneurs, des représentants de différents projets, des bureaux d’études et même des autorités administratives se sont réunis à l’hôtel de la Poste, pour suivre une formation et pour assister à une séance d’information sur la construction des infrastructures en Alimentation en eau potable (AEP). Cette rencontre de trois jours a eu pour objectif de renforcer les capacités de tous les responsables et techniciens concernés par l’application des directives nationales pour les infrastructures résistantes aux aléas climatiques à l’échelle communautaire ainsi que le texte y afférent. Ces directives ont déjà été élaborées en 2015 suite au constat que les réalisations à l’échelle communautaire résistent peu aux catastrophes. Des lacunes techniques et organisationnelles entraînent aussi des problèmes de fonctionnalité de ces réalisations en-dehors même du contexte de catastrophe. Résilience Apres cette formation, ces acteurs sont sensibilisés sur l’importance de ces directives et seront alors capables de transmettre leurs acquis de formation aux divers acteurs en effectuant éventuellement d’autres formations en cascade. Ce projet, exécuté par la Cellule de prévention et de gestion des urgences (CPGU) à la Primature, entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Programme pilote pour la résilience climatique (PPCR) financé par la Banque mondiale. Dix modules ont été présentés et expliqués. Outre des exercices d’application pour certains modules, un test d’évaluation finale a été réalisé pour tester le niveau de connaissances des participants. Des certificats leur ont été remis. « Ils ont été sélectionnés pour suivre une formation en cascade entrant dans le processus de la construction et l’exploitation d’infrastructure d’AEP, correspondant aux directives de référence pour la conception, le dimensionnement et la construction de ces infrastructures», a expliqué le capitaine Haja Andriamitantsoa, secrétaire exécutif de la CPGU. Pour le chef de région par intérim, Malaza Ramanamahafahay, cet atelier de formation sur les directives AEP arrive à point nommé car nombreux sont les organismes implantés dans un même endroit avec un même projet. Toutefois, les projets ne s’inscrivent pas dans la durée et n’ont aucun impact sur la vie sociale de la population locale. « Nous sommes ravis de la tenue de cet atelier, car ces directives de référence ciblent tous les acteurs techniques dans la Diana afin d’éviter l’implantation des points d’eau là où aucun besoin ni volonté à assurer la durabilité du système AEP ne se manifeste », a-t-il affirmé lors de son intervention à la cérémonie d’ouverture.  
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