Coopération – A l’assaut du marché canadien


Le secteur privé est sollicité par la Chambre de commerce canadienne à investir leur marché économique. Une opportunité à saisir pour les entreprises. Ouverture, les opportunités d’affaires outre atlantiques s’affichent à l’horizon pour Madagascar, la chambre de commerce canadienne (CanCham) a présenté, avant-hier, à Ankorondrano, la restitution officielle d’une étude de marché pour la facilitation des échanges économiques et commerciaux durables et inclusifs entre Madagascar et le Canada. L’étude a été effectuée dans le cadre de la préparation d’une mission économique par une délégation d’opérateurs malgaches en direction du grand nord blanc qui se déroulera du 24 avril au 03 mai prochain. « L’objectif global de ce projet est de contribuer au renforcement des capacités des entreprises de Madagascar à exporter et à investir dans les secteurs les plus porteurs identifiés dans ce rapport d’étude de marché. Par ailleurs, le voyage sera surtout l’occasion de fluidifier la mise en relation d’affaires entre les prospects potentiels canadiens et les entreprises malgaches », explique Haja Rasam­bainarivo, vice-président du CanCham. Selon l’étude, les secteurs aux potentiels identifiés se sont portés sur l’artisanat dont les articles faits main, le textile incluant les vêtements et accessoires, les aliments secs comme les épices, le cacao et ses dérivés mais aussi et surtout les huiles essentielles et les produits de la mer. Respect des normes Ainsi, c’est une quinzaine d’entreprises opérant dans ces précédents secteurs d’activité qui représenteront la Grande Ile durant ce roadshow au Canada. Ces opérateurs auront alors l’occasion de participer à deux évènements d’envergure que sont le « National Women’s Show » à Ottawa et le Salon international de l'alimentation (SIAL) du Canada qui se tiendra à Toronto. Représentant plus de cinq cent milliards de dollars, le marché canadien peut être qualifié de considérable dans la mesure où sa population consomme 172 % de plus que leurs voisins américains en terme de produits importés. C’est dans ce contexte que Madagascar pourra s’offrir des opportunités d’ouverture en se positionnant comme fournisseur de choix sur le marché canadien. Cependant, les exportateurs malgaches qui visent habituellement des marchés de niche doivent obligatoirement se mettre à niveau pour pouvoir exploiter pleinement les opportunités de consommation canadienne. « Ayant longtemps entrepris dans le pays du grand nord blanc, nous avons compris par expérience que la mise aux normes des produits doit être scrupuleusement respectée. Sans cela, il est fort possible que les produits venant de Madagascar soient refoulés. L’administration est là pour accompagner nos opérateurs sur le volet formation afin qu’ils puissent améliorer leurs productions tant en terme de qualité qu’en quantité. En effet, le marché Canadien est d’une envergure impressionnante pour les opérateurs malgaches. Il convient alors de redoubler d’efforts pour pouvoir couvrir les demandes », précise Lantosoa Rakoto­malala, ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Arti­sanat (MICA)  
Plus récente Plus ancienne