Avant-hier matin, six Sri-Lankais ont été secourus par le CROSS (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage), au large de La Réunion. Les six hommes se trouvaient sur un radeau de fortune de 3 mètres, depuis plus de deux jours. Le CROSS, chargé de la coordination de cette opération de sauvetage, a mis à contribution la vedette de la brigade nautique de la gendarmerie, «Cymothoe», pour, dans un premier temps, les secourir et effectuer un premier bilan médical. Les secours auraient récupéré les six hommes, trempés, à cause des mauvaises conditions en mer. Les rescapés ont ensuite été débarqués au port de Saint-Gilles après leur sauvetage, vers 11h, et pris en charge par le SDIS. «Les rescapés étaient en bonne santé et ne souffraient d’aucune pathologie particulière. De l’eau et des sandwiches leur ont été distribués», relate la préfecture dans un communiqué. Mais si la préfecture évoque des «marins de nationalité sri-lankaise» dont le navire aurait fait naufrage au bout de vingt deux jours, les intéressés auraient livré une toute autre version à Alain Djeutang, l'aumônier des gens de la mer. Les six hommes auraient expliqué qu'ils tentaient de fuir leur pays. Selon nos informations, ils auraient payé la somme de 2 600 euros, par personne, à un passeur afin d'embarquer à bord d'un bateau de transport de bois et d'être lâchés, sur leur radeau de fortune au large de La Réunion. Les migrants seraient restés 48 heures en mer. Les six rescapés sont actuellement entendus par la gendarmerie de Saint-Gilles qui a été chargée de l'enquête, et devraient ensuite être pris en charge par la préfecture. Pour rappel, depuis plusieurs mois, le Sri Lanka est en proie à des émeutes et violences intercommunautaires. © JIR
Avant-hier matin, six Sri-Lankais ont été secourus par le CROSS (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage), au large de La Réunion. Les six hommes se trouvaient sur un radeau de fortune de 3 mètres, depuis plus de deux jours. Le CROSS, chargé de la coordination de cette opération de sauvetage, a mis à contribution la vedette de la brigade nautique de la gendarmerie, «Cymothoe», pour, dans un premier temps, les secourir et effectuer un premier bilan médical. Les secours auraient récupéré les six hommes, trempés, à cause des mauvaises conditions en mer. Les rescapés ont ensuite été débarqués au port de Saint-Gilles après leur sauvetage, vers 11h, et pris en charge par le SDIS. «Les rescapés étaient en bonne santé et ne souffraient d’aucune pathologie particulière. De l’eau et des sandwiches leur ont été distribués», relate la préfecture dans un communiqué. Mais si la préfecture évoque des «marins de nationalité sri-lankaise» dont le navire aurait fait naufrage au bout de vingt deux jours, les intéressés auraient livré une toute autre version à Alain Djeutang, l'aumônier des gens de la mer. Les six hommes auraient expliqué qu'ils tentaient de fuir leur pays. Selon nos informations, ils auraient payé la somme de 2 600 euros, par personne, à un passeur afin d'embarquer à bord d'un bateau de transport de bois et d'être lâchés, sur leur radeau de fortune au large de La Réunion. Les migrants seraient restés 48 heures en mer. Les six rescapés sont actuellement entendus par la gendarmerie de Saint-Gilles qui a été chargée de l'enquête, et devraient ensuite être pris en charge par la préfecture. Pour rappel, depuis plusieurs mois, le Sri Lanka est en proie à des émeutes et violences intercommunautaires. © JIR