Énergie - La subvention de la Jirama à l’étude


La Jirama bénéficierait d’une allocation d’aide supplémentaire. Celle-ci ne devrait dépasser les 150 milliards ariary. Autre temps autre mœurs. Le gouvernement change de langage à propos de la subvention accordée à la Jirama. Cette-fois ci, il reste favorable à une aide financière à la compagnie nationale d’eau et d’électricité. « Cette subvention ne devrait pas dépasser les 150 milliards ariary », a déclaré hier le ministre des Finances et du Budget Gervais Rakotoarimanana. Pour soutenir cette décision, le membre du gouvernement, qui était très intran-sigeant dans la gestion du budget de l’État, avance la mauvaise condition météorologique entraînant des perturbations importantes dans l’alimentation en électricité du pays. A cause de la sécheresse, plusieurs villes étaient privées d’électricité pendant une certaine période. Le Grand argentier n’est pas le seul à s’opposer à une subvention supplémentaire de la Jirama. Lors d’une visite de la centrale hydroélectrique de Mandraka, le 16 février, le Premier ministre Olivier Mahafaly était très ferme dans sa décision. « Il n’y aura pas d’augmentation de la subvention de la Jirama», a déclaré le chef du gouvernement. Changements Pour faire face aux aléas du changement climatique et des problèmes d’approvisionnement en énergie, l’ancienne équipe dirigeante de  la Jirama avait demandé 750 milliards ariary supplémentaire mais l’Exécutif compte s’en tenir aux 250 milliards d’ariary prévus par la loi de finances. Mais les donnes ont changé. La Jirama se verrait ainsi bénéficier des transferts additionnels. Des indiscrétions avancent la somme de près de 200 milliards ariary. Mais l’État ne pourrait accorder que seulement 150 milliards ariary. Pour satisfaire ce besoin additionnel de la Jirama et sans être obligé de sacrifier des dépenses plus importantes, le ministre des Finances ne veut pas aller par quatre chemins. « Il faut augmenter la recette fiscale. Celle-ci passe par l’amélioration du contrôle et d’un meilleur recouvrement fiscal », avance-t-il. Lova Rafidiarisoa
Plus récente Plus ancienne