Tsiroanomandidy - Des actes de vente de zébu bloqués


La viande de zébu a disparu du marché de Tsiroanomandidy, hier. Des actes de vente de bovidés n’ont pas été signés. Vent de panique. La viande de zébu a été introuvable dans la ville de Tsiroano­mandidy, hier. Les boucheries n’ont proposé que du porc sur leurs étals, alors qu’une grande partie de la population de cette région n’en consomme pas. « Nous sommes obligés d’annuler les commandes des clients qui ont demandé du « romazava » ou du « hen’omby ritra ». Les bouchers n’ont pas vendu de zébu, aujourd’hui (ndlr : hier) », raconte la cuisinière d’un restaurant de ce chef-lieu du Bongolava, renommé dans la vente de bovidés. Aucun acte de vente n’a été signé, hier. Par conséquent, aucun zébu n’a pu être abattu dans les abattoirs de Tsiroanomandidy. En outre, les bœufs qui devraient assurer l’approvisionnement de la capitale et de la ville de Toamasina dans les prochains jours, ont été aussi bloqués sur place. Le différend entre le délégué d’arrondissement et la gendarmerie de Tsiroano­mandidy en serait la cause. « Les gendarmes refusent de viser les papiers des bovidés, après le contrôle », accuse Rado Rakotonirina, le délégué d’arrondissement. Une source auprès de la gendarmerie dément cette allégation. « Ne serait-ce pas plutôt lui qui refuse de signer ? Car la gendarmerie ne signe aucune paperasse », assène cette dernière. Une autre source auprès de la gendarmerie donnerait sa version des faits, ce jour. Résolus D’autres sources, des éleveurs, relatent qu’il y a eu des disputes entre d’autres responsables, à cause de faux papiers décelés récemment. Il y aurait des personnes qui achèteraient des zébus volés et les introduiraient sur le marché en leur fournissant de faux papiers. « Des éleveurs partent avec cent zébus de leurs fermes, à Maintirano, par exemple. Durant leur trajet, ils ajoutent une vingtaine qui ne disposent même pas de papiers », indiquent-elles. Une réunion du délégué d’arrondissement et des victimes de ces différends, principalement les éleveurs, s’est tenue à Tsiroanomandidy, hier matin, afin de régler rapidement ce problème. « Nous avons convenu que les éleveurs doivent écrire une lettre d’engagement pour s’assurer que les zébus qu’ils vendent leur appartiennent », précise Rado Rakotonirina. Des actes de vente ont été signés, hier. Cela devrait rassurer les consommateurs de viande de zébu.  
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