Bacclauréat - Un fraudeur agresse un chef de centre


Plusieurs auteurs de fraudes ont été répertoriés lors des épreuves écrites de l’examen du baccalauréat. L’un d’eux a osé menacer son chef de centre. Violence. Le chef de centre du collège d’enseignement général (CEG) de Port Bergé se serait fait agresser par un candidat, durant les épreuves du baccalauréat de l’enseignement général, cette semaine. Pris en flagrant délit de fraude via son téléphone portable durant l’épreuve d’histoire-géographie, mercredi après-midi, ce premier responsable lui a retiré l’appareil avec sa feuille de copie. Le candidat n’aurait pas digéré cette décision et a forcé le chef de centre à lui remettre le portable. « Il m’a poursuivi, partout, tout en proférant des menaces verbales avec des injures. Il a dit que le portable ne lui appartenait pas. Je lui ai tenu tête. Il m’a ensuite tiré par le col de ma chemise, tout en continuant ses menaces, lorsque j’allais entrer dans le bureau du secrétariat. J’ai tout de suite appelé les éléments des forces de l’ordre. Il a été mis en garde à vue pendant 48 heures au commissariat de la Police de Port Bergé. C’est la Justice qui se chargera de la suite», relate Juliano Tsaramanana, la victime. Treize candidats de ce centre d’examen sont accusés d’avoir commis des fraudes, durant les épreuves du bac général. Seul ce candidat agressif a été suspendu. Les douze autres ont pu poursuivre les épreuves écrites. « Nous en avons dressé des procès verbaux, selon le degré des actes. Car il y a eu des tentatives et des délits constatés au moment des épreuves », continue la source. Du laisser-aller L’office du baccalauréat de Mahajanga dénonce plusieurs cas de fraudes dans cette zone, sans dévoiler plus de détails. D’autres sources affirment que des candidats ont également utilisé leurs téléphones pour commettre ce délit, à Mampikony. « Ils ont envoyé des questions à des personnes en-dehors du centre d’examen, durant l’épreuve d’histoire-géographie. Ces dernières leur ont donné les réponses par SMS. Ces complices sont, maintenant, recherchés», rapporte une source auprès de la Gendarmerie à Mampikony. les candidats fraudeurs auraient, également, réclamé qu’on leur remette leurs portables. Du laisser-aller a été constaté dans la surveillance des épreuves, un peu partout. Des candidats se seraient pris en photo, en pleine épreuve et sous les yeux de leur surveillant. D’autres ont pu entrer dans leur salle d’examen avec un téléphone portable. Un candidat aurait inscrit des formules sur la doublure de son blouson, sans se faire prendre. Les fraudes en examen national sont intolérables. Leurs auteurs risquent une suspension à tout examen national, pendant cinq années successives.  
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