Rencontres du film-court - Madagascar, nouveau vivier de cinéastes


Plus d'une semaine de festivités autour du septième art, la douzième édition des Rencontres du Film Court. L'Histoire est particulièrement mise en avant. L'Histoire, un devoir de mémoire ». C'est la thématique principale qui régira cette douzième édition des Rencontres du Film-Court (RFC). Un rendez-vous devenu incontournable pour les cinéphiles de la Grande île, mais également du continent africain. Au bout de onze ans d'existence, le festival a su s'affirmer sur la scène internationale et est devenu le carrefour de rencontre des cinéastes de l'Océan Indien, et même au-delà. Le rideau s'est officiellement levé sur cette 12ème éditions des Rencontres du Film Court dans la soirée d'hier à l'Institut français de Madagascar (IFM) Analakely. C'était l'occasion pour les cinéphiles d'honorer une nouvelle fois le septième art dans la capitale. En tout, 350 films-courts originaires des cinq continents, seront projetés. Les projections se tiendront dans les lieux habituels où les RFC sont prévues dans la ville des Mille et dans quinze autres villes du pays. Contribuer à l'émergence et au soutien de cette génération de cinéastes qui porte fièrement le flambeau du cinéma africain, les RFC promettent de surprendre le public. « Grâce à la passion, au talent et à la créativité de cette génération RFC, le cinéma malgache gagne en renom à l'international», confie Laza, directeur des RFC. «On est fier du parcours que l'on a entrepris à travers ce festival, car grâce à notre passion commune: Madagascar est désormais un lieu privilégié pour toute une génération de cinéastes. » ajoute-t-il. Honneur à l'Histoire Comme à l'accoutumée, les RFC ont accueilli un public composé majoritairement de jeunes passionnés. Ils ont rempli la salle de spectacle de l'IFM Analakely pour la soirée d'ouverture d'hier soir. Cette année, les RFC comptent près d'une quarantaine d'invités nationaux et internationaux. Les sommités du cinéma panafricain ont donc honoré de leur présence la soirée d'hier, « Plus les éditions se succèdent, plus on est admiratif face à ce festival. C'est une aubaine pour tous les passionnés de cinéma qui méritent amplement tout notre respect et sa renommée actuelle », souligne Cheik Oumar Sissoko, secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (Fepaci). Fédératrices et respectueuses des valeurs culturelles de ses festivaliers, les RFC ont ainsi rendu hommage à l'histoire. « Le jardin des corps » de Raymond Rajaonarivelo, parrain du festival, qui illustre l'histoire et la mémoire collective d'une société régie par l'amour de l'art et de l'entraide. De même, « Casitas » du réalisateur Javier Marco s'est aussi découvert racontant les péripéties quotidiennes du couple Carlos et Marta. « Rough life » de Sitraka Randriamahaly s'est aussi redécouvert au public. La soirée d'hier ne constitue  que les prémices d'une programmation copieusement garnie de cette 12ème édition. Le programme est d'ores et déjà, à acquérir dans les institutions culturelles partenaires des RFC. Andry Patrick Rakotondrazaka
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