Éducation - Modification du calendrier des examens en vue


Les trois ministères en charge de l’enseignement se sont réunis, hier, pour discuter du calendrier d’examen. Un changement des dates déjà proposées est en vue. Le calendrier des examens nationaux pour la session 2019 sera modifié. Les dates d’examen du CEPE, celles du BEPC seront avancées d’au moins une semaine, par rapport à celles déjà proposées par le ministère de l’éducation nationale au début de l’année scolaire 2018-2019. «La session du baccalauréat 2019 a était prévue pour le mois de novembre. Mais un examen en pleine saison des pluies n’est pas faisable. C’est pourquoi toutes les autres dates seront anticipées », explique une source auprès du ministère de l’Enseigne-ment supérieur et de la recherche scientifique, hier. Au début de l’année scolaire, le ministère de l’éducation nationale a indiqué que le CEPE aurait lieu le 3 septembre, et le BEPC, du 23 au 26 septembre. Les techniciens des trois ministères chargés de l’enseignement, celui de l’éducation nationale, celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et celui de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, ont proposé la date du 27 août pour le CEPE, celles du 3 au 9 septembre pour l’examen du BEPC et du 30 septembre au 4 octobre pour le Baccalauréat. C’était lors d’une réunion à Anosy, hier. Rien n’est officiel pour le moment. «Un comité technique sera chargé de la faisabilité de ce nouveau calendrier», explique une source auprès du ministère de l’éducation nationale. Réforme du calendrier scolaire Avec l’application progressive du Plan sectoriel de l’éducation (PSE), le calendrier des examens a été décalé de plusieurs semaines, depuis la session 2018. En 2017, le CEPE s’est tenu le 20 juin, le BEPC du 3 au 6 juillet et le baccalauréat, du 17 au 20 juillet. En 2018, ces trois examens ont eu lieu du 4 août au 27 septembre. L’un des objectifs de cette reforme de l’éducation est de décaler le calendrier scolaire entre mars et décembre. Un calendrier désapprouvé par Célin Rakotomalala, directeur national des écoles privées. «Nous sommes obligés de partir en vacances pendant quatre mois, cette année, si on maintient le calendrier du PSE car il était prévu que la prochaine rentrée scolaire aurait lieu en janvier 2020», souligne-t-il. Pour les écoles publiques, par contre, rester chez soi pendant la saison des pluies qui est aussi le début de la saison culturale chez les paysans, permettra aux élèves de suivre les cours. Entre décembre et février, ils sèchent souvent les cours, soit pour aider leurs parents à repiquer le riz, soit parce que leur salle de classe a été détruite par un cyclone ou a servi d’hébergement à des sinistrés. Ce sera au nouveau dirigeant de l’état de décider si cette réforme sera appliquée ou non. 21
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