Projets FID - Des ménages sortent de la pauvreté


Trois grands projets de filets sociaux de l’agence d’exécution Fonds d’intervention pour le développement (FID) ont abouti à des améliorations de vie économique. Mieux. La vie de quelques trente deux mille cinq cent ménages s’est améliorée, d’après les explications de l’agence d’exécution gouvernementale Fonds d’intervention pour le développement (FID) hier à son siège à Anosy. Depuis 2015, les districts d’Isandra, Ankazoabo, Antanifotsy, Manakara et Vatomandry ont bénéficié du filet social productif. «On note de meilleures productions d’arachide dans l’Isandra, de commercialisation de produits halieutiques à Antanifotsy. Les sensibilisations et formations ont conduit à l’application de compostage durable, à la disponibilité de pépinières pour diverses jeunes plants et de semences n’obligeant pas les ménages à acheter ailleurs mais â être autonomes», relate Serge Rajao Harilala, directeur général par intérim du FID. Le projet Argent Contre Travail inclus dans ce programme Filet social productif visait auparavant à créer des revenus ponctuels en certaines périodes difficiles pour les personnes les plus vulnérables. «Le concept a évolué et consiste à bâtir des actifs communautaires productifs par le biais des travaux d’aménagement réalisés en Haute intensité de main d’œuvre (HIMO) et de formations sur les techniques de production agricole», détaille encore le directeur. Approches Ces activités agricoles et productives et de conservation, étalées sur une plus longue période, contribuent ainsi à une meilleure inclusion économique des bénéficiaires. Neuf millions de dollars ont été injectés dans ce programme. La mini-revue de mi-parcours des projets, habituelle à des agences d’exécution de ce genre, pour ainsi mieux justifier l’utilisation des fonds alloués, a été axée sur les réalisations. Les projets Filets de sécurité, Filets de sécurité –Financement additionnel et le Mécanisme de réponse immédiate, s’étalent entre 2015 et 2020 avec un financement total de 36,7 millions de dollars. Le FID soutient alors que des améliorations sont palpables à travers leurs différents programmes de protection sociale. «Soixante et onze mille ménages, soit quelques trois cent mille individus, ont bénéficié de ces projets. Il ne s’agit pas seulement d’améliorer l’intégration des enfants dans le système éducatif, ni seulement de leur état nutritionnel, mais de stabiliser leurs revenus», souligne le FID. Les bourses familiales «Vatsin’ankohonana», le transfert monétaire, mis en œuvre notamment dans le Sud par le ministère de la Population, de la protection sociale et de la promotion de la femme, ont été indiquées constituer une bouée de sauvetage pour les ménages vulnérables à la sècheresse dans le Sud du pays. Les ménages sont astreints à assurer un taux d’assiduité scolaire d’au moins 80% pour bénéficier des bourses familiales. Ils sont aussi obligés de suivre des formations à des fins d’activités productrices. Le FID a ainsi plus ou moins délaissé tout ce qui est réhabilitation et reconstruction d’infrastructures, sa mission première, sauf dans le cadre de réponse aux dégâts cycloniques.  
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