Treize cas de peste ont été répertoriés. Le ministère de la Santé publique compte sur la prise de responsabilité de tous les différents secteurs, sur les mesures à prendre. Vigilance. Treize cas de suspicion de peste ont été enregistrés du 1er août jusqu’au 17 septembre. Trois cas ont été confirmés par Test de diagnostic rapide (TDR), a-t-on rapporté dans un point de presse du ministère de la Santé publique, hier. Huit districts dont Ambalavao, Ambatofinan-drahana, Ambositra, Fandrina, Miarinarivo, Ankazo- be, Analamanga et Moron-dava, ont remonté, au sein du ministère, les informations sur les cas de suspicion de peste. Le ministre de Santé, Harinirina Rantomalala Yoel, rassure la population mais espère la collaboration avec les autres ministères pour les mesures à prendre afin d’éviter la propagation de la maladie. « Nous n’entrons pas encore dans une phase d’épidémie mais il faut quand même être vigilant, surtout concernant l’assainissement. Ankazobe reste toujours un foyer pesteux car cette zone est le record sur la pratique de feux de brousse. Du coup, les rats montent dans les villes. Les treize cas de suspicion répertoriés sont encore peu inquiétants pour le moment, comparés à cinquante-quatre cas qui ont été confirmés entre le mois d’août et septembre en 2017 », affirme Harinirina Ranto-malala Yoel. Traitement et mesure Les tests de diagnostic rapide se poursuivent actuellement au sein de l’Institut Pasteur de Madagascar. Parmi les trois cas confirmés, deux cas de peste bubonique ont été détectés à Ankazobe, l’un est décédé mais l’autre a survécu après traitement. Une personne a succombé à la peste pulmonaire à Ambalavao. Il faut souligner que le couple décédé dans le fokontany Alatsinainy Kely du district de Miarinarivo, n’est pas encore confirmé au niveau de l’IPM. Même testé positif sur place, le cas de ce couple est en cours de confirmation. D’après l’information reçue, les résultats des analyses s’obtiennent en 24 heures, mais non plus 15 jours plus tard comme auparavant. Des investigations sont en cours pour rechercher les personnes entrées en contact avec les suspectés en vue d’une « chimioprophylaxie ». Le protocole de traitement des malades a changé. « Nous avons constaté que les suspectés fuient les centres de santé sans avoir fini les piqures de traitement. Nous avons changé les piqûres par un nouveau médicament. Des pré-positionnements des intrants ont été mis en œuvre dans les centres de santé de base ayant traité les cas de peste l’année dernière », ajoute le ministre. Les pestiférés ne seront plus inhumés dans des fosses communes mais peuvent être enterrés dignement. Ils seront enveloppés dans de sachets plastiques spéciaux. Leur famille pourra faire les veillées mortuaires mais ils seront enterrés hors du tombeau familial pendant des années pour éviter la transmission de la peste. Aucune restriction de rassemblement n’a été décidée surtout en pleine campagne électorale. L’opérationnalisation de la traçabilité des passagers est attendue.
Treize cas de peste ont été répertoriés. Le ministère de la Santé publique compte sur la prise de responsabilité de tous les différents secteurs, sur les mesures à prendre. Vigilance. Treize cas de suspicion de peste ont été enregistrés du 1er août jusqu’au 17 septembre. Trois cas ont été confirmés par Test de diagnostic rapide (TDR), a-t-on rapporté dans un point de presse du ministère de la Santé publique, hier. Huit districts dont Ambalavao, Ambatofinan-drahana, Ambositra, Fandrina, Miarinarivo, Ankazo- be, Analamanga et Moron-dava, ont remonté, au sein du ministère, les informations sur les cas de suspicion de peste. Le ministre de Santé, Harinirina Rantomalala Yoel, rassure la population mais espère la collaboration avec les autres ministères pour les mesures à prendre afin d’éviter la propagation de la maladie. « Nous n’entrons pas encore dans une phase d’épidémie mais il faut quand même être vigilant, surtout concernant l’assainissement. Ankazobe reste toujours un foyer pesteux car cette zone est le record sur la pratique de feux de brousse. Du coup, les rats montent dans les villes. Les treize cas de suspicion répertoriés sont encore peu inquiétants pour le moment, comparés à cinquante-quatre cas qui ont été confirmés entre le mois d’août et septembre en 2017 », affirme Harinirina Ranto-malala Yoel. Traitement et mesure Les tests de diagnostic rapide se poursuivent actuellement au sein de l’Institut Pasteur de Madagascar. Parmi les trois cas confirmés, deux cas de peste bubonique ont été détectés à Ankazobe, l’un est décédé mais l’autre a survécu après traitement. Une personne a succombé à la peste pulmonaire à Ambalavao. Il faut souligner que le couple décédé dans le fokontany Alatsinainy Kely du district de Miarinarivo, n’est pas encore confirmé au niveau de l’IPM. Même testé positif sur place, le cas de ce couple est en cours de confirmation. D’après l’information reçue, les résultats des analyses s’obtiennent en 24 heures, mais non plus 15 jours plus tard comme auparavant. Des investigations sont en cours pour rechercher les personnes entrées en contact avec les suspectés en vue d’une « chimioprophylaxie ». Le protocole de traitement des malades a changé. « Nous avons constaté que les suspectés fuient les centres de santé sans avoir fini les piqures de traitement. Nous avons changé les piqûres par un nouveau médicament. Des pré-positionnements des intrants ont été mis en œuvre dans les centres de santé de base ayant traité les cas de peste l’année dernière », ajoute le ministre. Les pestiférés ne seront plus inhumés dans des fosses communes mais peuvent être enterrés dignement. Ils seront enveloppés dans de sachets plastiques spéciaux. Leur famille pourra faire les veillées mortuaires mais ils seront enterrés hors du tombeau familial pendant des années pour éviter la transmission de la peste. Aucune restriction de rassemblement n’a été décidée surtout en pleine campagne électorale. L’opérationnalisation de la traçabilité des passagers est attendue.