Ravinala Airports - Trois millions d’euros de recettes par an


Opérationnel l’année prochaine, le nouvel aéroport international d’Ivato annonce déjà une rentrée d’argent rassurante pour l’État. 90% des travaux effectués. C’est le constat établi par Ravinala Airports lors d’une visite du chantier de construction du nouveau terminal international d’Ivato organisée, hier, par la société en charge de la concession de ces infrastructures. En phase de finition, les gros travaux sont tous achevés sur le chantier du nouveau terminal. « Les 10% qu’il nous reste à achever, concernent les tests sur tous les équipements fonctionnant dans le terminal. Des scanners aux passerelles en passant par les carrousels à bagage ou encore tous les systèmes de climatisation du terminal, nous procédons à des simulations d’utilisation de tout le matériel présentement. Pour le cas des carrousels, par exemple, les phases tests ont été achevées récemment et se sont révélées concluantes avec une capacité moyenne de mille cinq cents bagages traités à l’heure », détaille Philippe Gesret, directeur de projet de Colas Madagascar et Bouyges batiment international (CMBI) le consortium en charge de la construction du site. Par ailleurs, les phases de finition et de test sont aussi accompagnées parallèlement des phases de formation du personnel de l’aéroport. « La formation du personnel de Ravinala Airports et des entités aéroportuaires qui vont travailler dans le nouveau terminal, dans un nouvel environnement de travail, est une priorité pour Ravinala Airports, en tant que gestionnaire d’aéroport. L’objectif étant de faire un transfert de connaissances entre le fabricant et les équipes malgaches pour que ces dernières puissent travailler selon les normes internationales », ajoute Patrick Collard, directeur général de Ravinala Airports. Rentabilité Opérationnel d’ici janvier 2020, le terminal aura coûté près de treize mille euros le mètre carré pour un investissement total de deux cents vingt millions d’euros. « Outre les impôts sur les sociétés, les taxes foncières, la TVA, ou encore les taxes sociales, il est prévu que Ravinala reverse un minimum de trois millions d’euros de redevance de concession à l’endroit de l’État. Pour l’instant, cela représente près de 10% de notre chiffre d’affaires. Mais une fois que les coûts de construction du terminal seront amortis et que ce dernier deviendra rentable au niveau commercial, il est possible de revoir ces redevances à la hausse selon les recettes générées par les lieux », précise le directeur général de Ravinala Airports. Ainsi, cette redevance rapportera à l’État, près de cent trente-huit millions d’euros durant le contrat de concession. Recette qui sera révisée à la hausse dès que le terminal aura atteint sa vitesse de croisière selon les clauses signées lors de l’accord de partenariat entre l’État et Ravinala.  
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