Njiva RAKOTOHARIMALALA - « Cette défaite nous ramène sur terre »


L’attaquant des Barea, Njiva, revient sur le match de dimanche à Vontovorona, conclu sur un revers de Madagascar devant le Soudan (1-3). C’est la première défaite de Madagascar cette année. Comme expliquez-vous ce résultat ? Tout d’abord, nous étions un peu fatigués. Nous avions les jambes lourdes, en raison du rythme soutenu des entraînements durant la semaine. De plus, nous n’avions pas beaucoup de temps pour récupérer entre les séances, du fait aussi de la distance entre l’endroit où nous étions logés (ndlr : Ambohi­mangakely) et les terrains où nous nous entraînions (ndlr : Andralanitra et Maha­masina), qui impliquait toujours de longs trajets. Peut-on aussi dire que vous avez manqué de réussite et de chance ? Oui, effectivement. Tout le monde a vu que les Barea se sont procurés de très nombreuses occasions. Mais aucune d’entre elles n’a été convertie au final. Comme je l’ai dit auparavant, nous étions fatigués et nous avons manqué peut-être de lucidité devant le but. Votre avis sur le gardien adverse, qui a réalisé plusieurs arrêts décisifs ? Lui, il était dans un grand jour je pense. De notre côté, quand ça ne veut pas rentrer, et bien ça ne veut pas. Cinq minutes avant la pause, vous manquez la balle d’égalisation à 1-1. Qu’est-ce que ça aurait changé si vous aviez marqué ? S’il y a but sur cette action, je pense que nous aurions pu en rajouter trois ou quatre après et que nous aurions largement gagné le match. Il fallait juste percer la coquille une fois. Après, nous aurions pu inscrire plusieurs autres buts. Ce fut une semaine agitée avec la dissolution du comité exécutif de la Fédé­ration. Cette situation a-t-elle eu des impacts négatifs sur la performance de la sélection ? La situation de la Fédé­ration ne doit pas impacter sur notre équipe. Nous jouons sur le terrain et nous ne devons pas nous occuper de ce qui se passe en dehors. Toutefois, aujourd’hui, c’est comme si nous étions des orphelins et nous n’étions pas concentrés. C’était l’euphorie après la qualification pour la CAN. Aujourd’hui, vous retombez sur terre ? Oui, ce revers nous ramène sur terre. Personne ne souhaite perdre. Mais je pense tout de même que c’est un mal pour un bien, car ce résultat nous permet de voir les lacunes à combler dans les mois à venir. Si on gagne tout le temps, on croit que tout est parfait, alors que ce n’est pas le cas. Nous allons en tirer des leçons pour nous améliorer. Nous allons nous remettre en question. C’est mieux de perdre aujour­d’hui, que de perdre un match décisif à la CAN.  
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