Appui Financier - La Banque mondiale engage un milliard de dollars


La totalité des engagements du portefeuille de l’institution pour l’année fiscale 2018-2019 dépasse un milliard de dollars. De gros engagements. Mada­gascar est le premier à avoir bénéficié du nouveau mécanisme de financement de la Banque mondiale, le « Turnaround facility » après la crise de 2009. Les engagements pris par cette institution lors de la Conférence des bailleurs et des investisseurs en décembre 2016 sont également indiqués considérables. Aussi, en tout, 1.14 mil­liards de dollars sont engagés durant l’année fiscale 2018-2019. L’année fiscale pour la Banque mondiale commence le 1er juillet et se termine le 30 juin de l’année suivante. Dix-sept projets figurent dans le portefeuille pour ne citer que le projet PIC2, Pôles intégrés de croissance première et deuxième phase, le Programme d’Appui à la performance du secteur public, CASEF, ou Croissance agricole et sécurisation foncière, PAGOSE (Programme d’amélioration de la gouvernance des opérations du secteur de l’électricité), le Projet de gestion durable des paysages (PADAP), le Projet de développement urbain intégré de résilience du grand Antananarivo (PRODUIR), le Statistical capacity building project (STATCAP) dont entre au­tres l’appui au dernier recensement général de la population, le Projet d’amélioration de l’Éducation de base) et les appuis budgétaires. Faut-il rappeler que les 1.14 milliards, montant total des projets actuels ne sont pas encore tous décaissés. Les uns s’achèveront l’année prochaine, en 2022, d’autres viennent d’être approuvés et passeront encore par le Parlement. Capital humain Ces appuis peuvent être ainsi traduits par les engagements de cette institution de Bretton woods à réduire la pauvreté à Madagascar. Selon les derniers chiffres, 76% de la population vivent avec moins de 1.90 dollar par jour dans le pays. L’indice du capital humain, récemment présenté par la Banque mondiale, permet d’évaluer le manque à gagner résultant des déficits de capital humain. La valeur de l’indice du capital humain est de 0.37 signifiant que les enfants nés aujourd’hui pourraient avoir à l’âge adulte une productivité de 63% supérieure s’ils bénéficient d’une scolarité complète et d’un bon état de santé. « Il est clair que la lutte contre la pauvreté à Madagascar est encore longue et complexe. Nous voudrions saisir cette Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté pour rassembler les idées, les énergies et conjuguer nos efforts pour réduire la pauvreté à Madagas­car », déclare Coralie Gevers, représentante de la Banque mondiale à Madagascar à la journée internationale de l’élimination de la pauvreté, marquée dans les locaux de la Banque mondiale mer­credi dernier. Le thème a été axé sur les Jeunes et les opportunités offertes par le numérique. Les nouvelles technologies et le savoir-faire des jeunes générations ouvrent de nouvelles opportunités de connaissances, de compétences et d’emplois. Des outils pour accélérer la réduction de la pauvreté.  
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