Antsakabary- Incendie criminel de cent dix foyers -


Un embrasement a dévasté presque tout un village à Ambaladera Antsakabary. Près de trois cents sinistrés sont dénombrés. Les flammes ont dévasté un village limitrophe d’Antsaka­bary Befandriana-Nord dans la nuit de samedi à dimanche. Aux alentours de 23 h, un incendie criminel a frappé Ambaladera Ankarongana. Le bilan est lourd. Cent dix cases d’habitation sont parties en fumée et près de trois cents sinistrés sont dénombrés. Ces personnes qui se retrouvent sans toit ont été regroupées chez une soixantaine de familles. Aucune perte de vie humaine n’est en revanche à déplorer. Informée du sinistre, la brigade territoriale de la gendarmerie nationale d’Antsakabary a dépêché des enquêteurs sur les lieux. Un constat a été effectué et une enquête est ouverte. Les éléments d’investigation, confortés de témoignages de villageois, privilégient la piste criminelle. Les gendarmes sont en train de remonter de fil en aiguille jusqu’à l’auteur de l’acte criminel, mais ils sont toutefois tombés sur un os dans l’identification. Jusqu’à maintenant, le mystère reste entier quant à l’identité de la personne incriminée dans cette affaire. Population impuissante La thèse d’un incendie accidentel est par ailleurs écartée. Selon les informations communiquées, Ambaladera a été plongée dans le sommeil lorsque les flammes s’y sont apparues. En pleine nuit, les toits en chaume de quelques foyers ont été allumés et l’embrasement a provoqué une réaction en chaîne pour dévorer la quasi-totalité du village. Ce sinistre est une première pour les habitants. L’incendie avait déjà pris de l’ampleur lorsque les personnes sur place ont été réveillées en sursaut par les craquements du bois, consumé par le feu. Les flammes se sont propagées à une vitesse folle pour s’abattre de maison à maison. Au bout de quelques dizaines de minutes, l’incendie a dévasté le hameau d’Ambaladera. Faute de moyens pour lutter efficacement contre le feu, les habitants ont été impuissants contre le sinistre. Bon nombre d’entre eux ont perdu tous leurs biens. Surpris en plein sommeil, ils n’ont presque rien pu sauver. Mobiliers, récolte, numéraires, ustensiles de cuisine… sont partis en fumée. Pour certains sinistrés, les vêtements qu’ils portaient encore sur eux ont été les seuls biens épargnés par l’incendie. Les préjudices déclarés aux gendarmes de la brigade territoriale de la gendarmerie à Antsakabary s’élèvent à une valeur estimée à 80 millions d’ariary. Parmi les sinistrés, certains passent leurs nuits à la belle étoile si d’autres ont trouvé refuge chez des amis et proches. La gendarmerie poursuit ses investigations.
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