Ankorondrano - Cent millions d’ariary arrachés à un agent


Cinq braqueurs armés ont dépouillé de 100 millions d’ariary un agent de cash point, malgré un garde du corps, hier près du chemin de fer à Ankorondrano. À ciel ouvert. Munis d’un fusil à pompe à canon lisse et de deux pistolets automatiques, cinq criminels ont semé la terreur, hier à 10h 30, le long du chemin de fer d’Anko­rondrano. Ils ont ciblé un agent de cash point, accompagné d’un garde du corps, tous deux sur une moto. Ils se sont fait dérober, selon des enquêtes préliminaires, de 100 millions d’ariary. Les lieux étaient calmes quand soudain, les trois membres du gang ont brandi leurs armes. « Le trio était devant moi. Il a traverse, avec moi quand j’allais gagner l’autre côté de la rue. Je n’ai rien vu venir. Peu de temps après, je l’ai entendu dire, le-voilà », a relaté un témoin, qui a vécu la véritable scène. De là, les cibles, qui ont apparemment ralenti depuis plusieurs mètres, ont été immobilisées par la bande. Le garde du corps s’est douce­ment écarté, tandis que l’agent n’a pu s’en tirer, le casque vissé sur la tête. Deux des malfrats ont saisi son sac à dos, contenant la somme, ainsi qu’un autre sac se trouvant dans la boîte à gants de sa moto. Ces bandits ont menacé nez ceux qui se étaient en travers de leur chemin. Affolés, tous les passants et commerçants du quartier se sont éloignés dans la précipitation. Effrayé par les bruits provoqués par les malfrats, un autre motard roulant pleins gaz a failli sortir de la route. Intervention tardive « Après quoi, les braqueurs ont fracturé la clé de la moto de leur proie. A proximité, leurs deux complices ont déjà démarré leurs deux-roues garés devant un bar. Puis, ils ont emprunté la ruelle sortant à Ankazo­manga », a décrit une dame ayant pu observer de loin. « Tout cela s’est passé en quatre ou cinq minutes », ont martelé les témoins. Des policiers, chargés de la circulation au rond-point, ont été avisés des faits. Ils sont, en revanche intervenus, tardivement, selon toujours les témoignages obtenus. Une dizaine de minutes après, les éléments de l’unité d’intervention rapide (UIR) se sont transportés sur place, mais les truands ont déjà mis les voiles, bénéficiant d’une longueur d’avance. Le ratissage semble infructueux. La victime, ayant l’air ému, a poussé sa moto vers le poste de police avancé (PPAII) d’Ankorondrano. L’investigation est en cours, selon les informations judiciaires. « Physiquement, les cinq individus, auteurs de ce vol qualifié, ne sont pas du tout costauds. Ils ont opéré d’ailleurs à visage découvert. Pour le moment, laissons travailler les enquêteurs », a souligné notre source policière.
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