Cap au Sud. La cité du soleil vire au bleu. Après le congrès régional du parti présidentiel qui s’est tenu durant le weekend à Toliara, c’est au tour de l'Exécutif au grand complet d’y tenir le prochain Conseil des ministres. L'enjeu est grand d'autant plus que les ministres concernés par les projets de lois soumis à l'Assemblée nationale ont délégué leurs responsabilités aux secrétaires généraux. Sous la houlette du président de la République, Hery Rajaonarimampianina, ce conseil des ministres sera le troisième du genre après ceux de Toamasina et d'Antsiranana. Initié par l'administration Didier Ratsiraka et poursuivi par celle de Ravalomanana, le régime actuel a également pris goût à cet exercice. Clin d’œil Arrivés à Toliara depuis hier, le premier ministre Olivier Solonandrasana Mahafaly et quelques membres du gouvernement préparent le terrain. Hier, ils ont rencontré le vice-président de la Banque mondiale pour dresser le bilan des interventions de cette institution dans le Sud. Ce jour, ils vont procéder à la pose de la première pierre de l'extension du port. Après cela, des inaugurations de marchés, de bureaux communaux, d’infrastructures routières sont prévues dans l'agenda de cette virée de trois jours. À l'instar des précédents conseils des ministres décentralisés, cette réunion hebdomadaire de l'Exécutif entre dans la logique d'une opération de charme. Il s'agit d'un message fort adressé à la population du Sud d'autant que cette partie de la Grande Île, malgré les potentialités à revendre, a la triste réputation d'être laissée pour compte par les régimes successifs. Conscient de la désaffection de la population tananarivienne à son endroit, le régime ratisse large dans les autres provinces. En effet, des promesses de réalisations sont systématiquement annoncées pour ne citer que la rénovation de la route reliant Ambilobe à Vohémar, lors de celui d'Antsiranana, la réfection d'une partie de la RN 5 durant le conseil à Toamasina. Tout cela constitue un clin d'œil pour grappiller quelques niches de voix supplémentaires à l'approche des échéances électorales de 2018. Andry Rialintsalama
Cap au Sud. La cité du soleil vire au bleu. Après le congrès régional du parti présidentiel qui s’est tenu durant le weekend à Toliara, c’est au tour de l'Exécutif au grand complet d’y tenir le prochain Conseil des ministres. L'enjeu est grand d'autant plus que les ministres concernés par les projets de lois soumis à l'Assemblée nationale ont délégué leurs responsabilités aux secrétaires généraux. Sous la houlette du président de la République, Hery Rajaonarimampianina, ce conseil des ministres sera le troisième du genre après ceux de Toamasina et d'Antsiranana. Initié par l'administration Didier Ratsiraka et poursuivi par celle de Ravalomanana, le régime actuel a également pris goût à cet exercice. Clin d’œil Arrivés à Toliara depuis hier, le premier ministre Olivier Solonandrasana Mahafaly et quelques membres du gouvernement préparent le terrain. Hier, ils ont rencontré le vice-président de la Banque mondiale pour dresser le bilan des interventions de cette institution dans le Sud. Ce jour, ils vont procéder à la pose de la première pierre de l'extension du port. Après cela, des inaugurations de marchés, de bureaux communaux, d’infrastructures routières sont prévues dans l'agenda de cette virée de trois jours. À l'instar des précédents conseils des ministres décentralisés, cette réunion hebdomadaire de l'Exécutif entre dans la logique d'une opération de charme. Il s'agit d'un message fort adressé à la population du Sud d'autant que cette partie de la Grande Île, malgré les potentialités à revendre, a la triste réputation d'être laissée pour compte par les régimes successifs. Conscient de la désaffection de la population tananarivienne à son endroit, le régime ratisse large dans les autres provinces. En effet, des promesses de réalisations sont systématiquement annoncées pour ne citer que la rénovation de la route reliant Ambilobe à Vohémar, lors de celui d'Antsiranana, la réfection d'une partie de la RN 5 durant le conseil à Toamasina. Tout cela constitue un clin d'œil pour grappiller quelques niches de voix supplémentaires à l'approche des échéances électorales de 2018. Andry Rialintsalama