Arivonimamo - Une enseignante enceinte assassinée


Enceinte, une maîtresse d’une école primaire publique à Mangatany, à Arivoni­mamo, a été retrouvée morte, mardi matin. Elle aurait été abusée et assassinée. Emoi à Arivoni­mamo. Une maîtresse, enceinte, qui n’a pas donné signe de vie depuis la soirée de mercredi 11 avril a été retrouvée morte, avant-hier, dans une vallée. La découverte a eu lieu à Ambohipa­nompo, fokontany de Manankasina, commune et district d’Arivonimamo. La dame, âgée de 35 ans, est connue en tant qu’enseignante à l’école primaire publique (EPP) de Manga­tany. Selon les témoins oculaires, elle, déjà en état de putréfaction, aurait été violée avant d’être froidement tuée. « Seuls un survêtement et son cache-sexe ont été retrouvés sur elle. Son soutien-gorge ensanglanté, un pagne et une bouteille de jus ont été éparpillés près d’elle », a raconté un proche. Des traces de violence ont été relevées sur le corps. Pour l’instant, la police saisie de l’enquête n’a pas confirmé s’il s’agit d’une agression sexuelle ou pas. Une investigation a été pourtant menée à l’issue de cette découverte macabre. De son côté, le médecin légiste, en s’appuyant sur son rapport d’autopsie, affirme que la trentenaire est décédée depuis une semaine. Son fœtus a succombé avec elle, selon les informations recueillies. Scandaleux Sa famille a commencé à la chercher vendredi 13 avril et s’est renseignée partout, à l’école, au fokontany, à la commune et aux responsables sécuritaires. Le corps sans vie a finalement pu être localisé, grâce à une hallucinante odeur qui provoquait une nuisance olfactive dans le village. « Ce qui est étonnant, c’est que la dépouille n’avait plus d’yeux, de lèvres ni de dents lors du constat », a signalé un policier judiciaire. Après le scandale de la poudre blanche qui asphyxiait des lycéens dans leur salle de classe, à Arivonimamo, ce prélèvement d’organes multiples probable fait maintenant du bruit dans la commune. « C’est la première fois qu’un acte particulièrement barbare comme celui-ci se produit ici », a indiqué une collègue de l’enseignante, revenue de l’enterrement, hier. Un suspect épinglé dans cette affaire s’est fait arrêter par les forces de l’ordre et a été placé en garde-à-vue pour enquête. Le ministère de l’Éducation nationale n’a pas encore réagi face à ce crime abominable. Hajatiana Léonard
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