Mahajanga -Soixante-seize triporteurs mis en fourrière


Des dizaines de triporteurs clandestins sont recensées à Mahajanga. Le service des transports urbains de la commune urbaine de Mahajanga a mis en garde contre les conducteurs de ces bajajs circulant sans aucune autorisation, ni licence d’exploitation ou de capacité. Face à la situation, une opération mixte dirigée par la Police municipale, avec la Police nationale et la Gendarmerie nationale, a permis de saisir soixante-seize triporteurs et de les mettre en fourrière, la semaine dernière. « Non seulement, ces taxis-motos roulent en situation illégale, faute de licence et de visite technique, mais ils font du surcharge, pendant la nuit et tôt le matin, en transportant quatre à cinq passagers au lieu de trois », a déploré Nourdine, chef du service des transports urbains. La semaine dernière, l’Agence du transport terrestre (ATT) de Mahajanga, la direction régionale des Transports du Boeny, ainsi que la commune urbaine de Mahajanga représentée par le 1er adjoint au maire, Emilson Ravelomanantsoa, et l’Office régional du Tourisme du Boeny, se sont réunis pour se pencher sur le développement du secteur transport public à Mahajanga. Désormais, les conducteurs et chauffeurs des transports en commun seront astreints à suivre une formation et à passer un examen pour l’obtention d’une capacité avant d’exercer. «Vous n’aurez rien à craindre, même si vous ne savez pas écrire, tout le monde sera concerné. Surtout les chauffeurs de bus qui ne respectent pas les arrêts », a averti le 1er adjoint au maire. Par ailleurs, le délai de renouvellement de la licence d’exploitation est fixée au 31 mars. Des triporteurs clandestins continuent de circuler malgré cela.  
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