Diana - Élaboration d’un nouveau Plan régional de développement


La région Diana met à jour son Plan régional de développement en tenant compte d’un nouveau diagnostic effectué à partir de son Schéma régional d’aménagement du territoire. Des ateliers allant dans ce sens sont organisés dans les cinq districts. [caption id="attachment_76268" align="alignright" width="300"] Les participants au lancement officiel du projet d’élaboration d’un nouveau PRD de la Diana, à Antsiranana
la semaine dernière.[/caption] Mieux vaut tard que jamais. Le dernier Plan régional de développement (PRD) de la région Diana date de 2005. Ses dirigeants et responsables actuels mettent donc sur les rails un projet d’élaboration d’un nouveau Plan. Car selon les textes en vigueur, la région est la structure locale décentralisée qui conduit le développement de son territoire. Aussi, la Diana a-t-elle fait appel à la coopération allemande, la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH-Programme d’appui à la gestion de l’environnement (GIZ-PAGE), laquelle a confié les études au cabinet d’études METIS. Celui-ci travaille de concert avec l’Équipe technique régionale créée au sein de la Diana. [caption id="attachment_76269" align="alignleft" width="300"] Eddie Jean Aimé Tongazara,
chef de la région Diana,
a mis en exergue l’importance
du PRD, aux niveaux régional
et national.[/caption] En l’absence de ce PRD, il n’est pas étonnant que les responsables étatiques perdent les repères quand on parle du développement de la région et de la concurrence entre régions. Il serait, par ailleurs, difficile de démarrer et d’initier le programme de développement souhaité sans effectuer un inventaire de l’existant et des ressources de la région. La Diana est parmi les rares régions qui disposent d’un Schéma régional d’aménagement de Territoire (SRAT). Ce document illustre sa conviction quant à la pertinence d’un tel schéma qu’elle n’a pas laissé au fond des tiroirs pour rester un référentiel virtuel. Il présente, en fait, la vision de développement de la région, étalée sur une période de vingt années et partagée par l’ensemble des acteurs de la Diana. L’existence du SRAT a facilité le travail du cabinet d’études et de l’Équipe technique régionale. De fait, la Diana a inlassablement cherché à rendre opérationnel son SRAT à travers son application via le Programme régional de développement. Bref, les résultats des études menées dans ce schéma ont servi de base au projet d’élaboration du PRD. Impact positif [caption id="attachment_76270" align="alignleft" width="300"] Les cartes sont des documents essentiels
au travail technique d’élaboration.[/caption] Toutefois, en raison de la rapidité avec laquelle le monde évolue et de la vitesse à laquelle les choses changent, il est très difficile d’imaginer les services offerts, la qualité de vie, l’environnement, ou encore le niveau de vie dans quelques années. En effet, le SRAT a été amorcé à partir du moment où les membres de la table de concertation régionale ont entamé les réflexions pour élaborer un schéma compressé sur dix ans. Car beaucoup de choses ont évolué et changé entre 2012 et 2018. De nouveaux paramètres ont été choisis, permettant le changement du diagnostic établi avant la mise en place du SRAT en 2012. Et le SRAT révisé a vu le jour en octobre 2018. Maintenant, le projet entre dans sa deuxième phase, axée sur son [caption id="attachment_76271" align="alignleft" width="300"] La région bénéficie de l’appui pratique du cabinet d’études METIS.[/caption] opérationnalisation pour qu’il y ait un impact positif sur la vie de la nation. Ce plan PRD servira de boussole pour guider les actions liées au développement de la Diana durant les cinq prochaines années. Afin de pouvoir relever les défis développés dans le SRAT révisé, il est nécessaire de disposer d’un plan de développement sur une période de cinq années. Ce Plan devra répondre aux préoccupations de la population, tracer les voies à suivre et définir les moyens de mise en œuvre des actions de développement identifiées. Ce nouveau PRD servira de document-cadre pour le développement et les investissements dans la région, dans les cinq années à venir, avec les différents partenaires régionaux. [caption id="attachment_76272" align="alignright" width="300"] La coopération allemande GIZ-PAGE est partie prenante
au projet.[/caption] « Le projet d’élaboration du PRD arrive à point nommé, au moment où le gouvernement vient de lancer le Plan général de l’État. Le PRD sera donc considéré comme un appui à la réalisation des projets initiés par le gouvernement répondant aux aspirations de la population locale », a affirmé le chef de région, Eddie Jean Aimé Tongazara, Il a souligné qu’avec ce futur plan régional, les dirigeants seraient en mesure de décrire comment sera la Diana dans cinq ans.       Des ateliers délocalisés [caption id="attachment_76273" align="alignleft" width="300"] Le travail de groupe est privilégié pour son efficience.[/caption] La période du 13 au 19 février revêt une signification particulière, dans la mesure où elle marque un événement important pour la Diana. Durant une semaine, les chefs-lieux des cinq districts abritent des ateliers de concertation en vue de l’élaboration du Plan régional de développement (PRD). Les orientations et les objectifs qui y sont présentés sont issus d’une journée de consultation des forces vives de la région, pendant laquelle les participants apportent leurs points de vue. Cette consultation des forces vives de la Région a été déjà organisée sous forme d’ateliers participatifs. Tout a débuté à Antsiranana, le mercredi 13 février dernier, lors du [caption id="attachment_76274" align="alignleft" width="300"] Les membres du Comité régional
de l'administration du territoire
de la Diana proposent leur savoir-faire.[/caption] lancement officiel de ce projet d’élaboration du nouveau PRD dans la grande salle de l’Hôtel de la Poste, en présence des autorités locales, des partenaires sociaux, d’associations et d’opérateurs de terrain, d’acteurs privés, des élus, des responsables des services techniques déconcentrés et des collectivités techniques décentralisées, des membres de la société civile, issus des districts d’Antsiranana I et Antsiranana II. Par ailleurs, les ateliers initiés au niveau de chaque district seront incontournables dans le processus d’élaboration de ce PRD. En effet, ces ateliers sont des instances de dialogues, de concertations et de décisions ayant trait aux activités à prioriser et à inscrire dans le plan d’investissement de la région pour les cinq années à venir. Mener ces dialogues au niveau de ces « territoires » permet de donner la voix aux réelles aspirations et aux besoins de chaque catégorie d’acteurs régionaux. Méthode de travail [caption id="attachment_76275" align="alignleft" width="300"] Les responsables
des forces de l’ordre
ont aussi participé
au lancement
du projet d’élaboration.[/caption] Le travail, résumé en treize défis, consiste en l’organisation d’un processus participatif visant l’établissement d’un plan à court terme 2020-2025, l’élaboration d’axes stratégiques et d’un plan d’actions prioritaires. Lors des travaux de groupe, les techniciens-animateurs ont incité les participants à utiliser une méthode simple pour identifier et énumérer les sous-activités localisables, quantifiables, mesurables et indispensables, au sein de leurs groupes respectifs. À la suite d’une journée de brassage d’idées, chaque groupe a défini les sous-activités prioritaires à réaliser durant les cinq années à venir. Les idées collectées dans les ateliers initiés dans les cinq districts seront rassemblées cette semaine. Le nouveau Plan régional de développement version 2019 sera alors présenté vers la fin du mois de mars.
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