Anosy - Le traitement de l’état civil se dématérialise


Innovation. La gouvernance communale se modernise à Taolagnaro. En effet, la dématérialisation du traitement de l’état civil a été effectuée la semaine passée. Soutenue par le projet PIC (Pôle intégré de croissance), la commune urbaine de Taolagnaro dispose, à ce jour, d’une base de données informatisée des actes de naissance. « Le projet est bénéfique non seulement pour la population, mais aussi pour la commune. D’une part, le délai de délivrance de l’acte d’état civil connait une réduction significative. D’autre part, le logiciel permet à la commune d’améliorer ses performances, sa productivité et de remplir pleinement son rôle de service public dans des conditions plus que satisfaisantes pour l’usager, tout en espérant une augmentation des recettes au niveau de la commune», explique Alfred Andrianjatovo, directeur des Opérations état civil chez Ad Valorem, une entreprise prestataire du projet PIC. Huit communes appuyées par le projet PIC ont bénéficié de cette dématérialisation. Ce sont Antsiranana, Ambilobe, Nosy Be, Ambanja, Toliara, Sakaraha, Taolagnaro et Amboasary-Sud. Côté manipulation du logiciel, la commune de Taolagnaro a affiché un bon résultat. En parallèle, les agents des services de l’état civil ont été formés sur l’utilisation du logiciel et la réinstallation du système en cas de panne. « Le transfert de compétence est très important dans la mesure où l’on se doit d’assurer la pérennité de l’utilisation de cet outil, surtout que les communes n’ont pas d’informaticiens», précise Alfred Andrianjatovo. C’était pendant la cérémonie officielle dans les locaux de la commune urbaine. Pour marquer l’étape franchie, des certificats ont été distribués à la commune urbaine de Taolagnaro et aux huit agents d’état civil formés. Quoi qu’il en soit, certaines communes sont confrontées à la réticence de leurs agents car l’utilisation du logiciel contribue à la réduction des fraudes et de la corruption. « Les bases de données sont cryptées et le traitement se fait en deux parties. Donc, une seule personne est habilitée à valider l’établissement d’un acte d’état civil. La traçabilité est de ce fait assurée», conclut-il.
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