Namontana Anosibe - Virée nocturne meurtrière


Lancée à toute vitesse, un scooter est entré dans un mur, avant-hier vers 21 heures. Un jeune homme a trouvé la mort, alors qu’il devait faire des achats pour la soirée. Scène de désolation à Namontana Anosibe. Roulant à tombeau ouvert au guidon d’un scooter, un jeune homme de vingt-cinq ans a été tué sur le coup lorsque le deux-roues qu’il conduisait est entré en plein dans un mur. Ce drame est survenu dans la soirée d’avant-hier aux alentours de 21 heures lorsqu’il a loupé un virage serré à la hauteur du rond-point de Namontana. Père d’un bébé d’à peine un an, le défunt habitait à Androndra. C’était une virée nocturne avec des amis qui a, par ailleurs, tourné au drame. De source auprès de ses proches, il a pris la moto de l’un de ses amis pour faire des courses lorsque l’accident s’est produit. Son front s’est violemment cogné lorsqu’il a chuté de son engin et sa boîte crânienne s’est cassée. Moto pulvérisée Croyant qu’il n’avait pas encore rendu l’âme, les personnes sur place l’ont tant bien que mal conduit au service des urgences de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, mais les médecins de permanence ne pouvaient plus faire grand-chose pour lui. Au lever du jour, des amis du défunt ont informé du drame la famille de ce dernier. Un sinistre décor attendait les proches de la victime lorsqu’ils se sont rendus sur les lieux de l’accident. Des traces de sang ont été relevées sur place et la moto, réduite en tas de ferrailles inextricables, était rangée dans un coin de la rue par les riverains. La famille du défunt s’est rendue hier après-midi à la morgue de l’hôpital d’Ampe­filoha pour régulariser les papiers nécessaires pour l’enterrement. Une autopsie a été par ailleurs pratiquée sur la dépouille. Les enquêteurs de la brigade des accidents auprès du commissariat central de police à Antana­narivo ont, pour leur part, examiné la dépouille pour ensuite se rendre sur les lieux de l’accident afin d’y effectuer le constat. Les funérailles sont prévues se dérouler à Ambohitrimanjaka en fin de semaine. Andry Manase
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