Ambohitrimanjaka - Les usagers de la ligne B haussent le ton


Les habitants d'Ambohitrimanjaka ont manifesté leurs mécontentements devant la commune, face à la hausse du frais du bus qui est passé à 700 ariary, samedi. « Nous contestons l’augmentation de 700 ariary. La hausse est illégale puisque les coopératives ne nous ont pas prévenus. De plus, les transporteurs ne respectent en rien les cahiers de charges. Ils font demi-tour sans respecter ni le primus ni le terminus » dénonce Volakanto, une habitante. « Le droit des usagers n'est pas respecté », rajoute-t-elle. Les habitants d’Ambohitrimanjaka ne décolèrent pas : « Nous sommes excédés par les offres de service des coopératives, nous constatons que la mauvaise qualité du service ne correspond pas au tarif puisque les transporteurs continuent encore de transgresser la ligne et le cahier des charges» regrette Volakanto. Sur quatre coopératives transportant sur la ligne, une seule coopérative n'a pas appliqué le tarif de 700 ariary: « Il existe quatre coopératives reliant Ambohitrimanjaka, mais trois ont fait augmenter le prix depuis, c'est qui est à l'origine des mécontentements » explique Ervet, porte parole des usagers de la ligne B. Des négociations ont pourtant déjà été entamées par l’Agence des transports terrestres (ATT) et les coopératives concernées ainsi que les représentants de la commune. Des pourparlers ont été entrepris pour le 9 mars par les differentes parties prenantes où le tarif a été fixé à 600 ariary : «Nous avons déjà négocié avec les usagers, les quatre coopératives concernées et le représentant de la commune. Il ressort de cette négociation que le frais est fixé à 600 ariary pour la ligne B et cette augmentation requiert l’amélioration de l’offre, en l’occurrence, le respect des cahiers des charges » indique Jeannot Reribake, Directeur Général de l’ATT. Outre la contestation du prix du ticket, les manifestants réclament une nouvelle coopérative pour balancer la concurrence : « Il y a un monopole de certaines coopératives sur la ligne, et c’est là que l’abus persiste. Ainsi, faire entrer une nouvelle coopérative permettra de contrebalancer la concurrence » indique encore Ervet. De son coté, l’Agence des transports terrestres indique le renforcement des contrôles au niveau de cette ligne : «Des pénalités vont avoir lieu pour ceux qui commettent des infractions comme la violation de la ligne, notamment une mise en fourrière ou l’arrêt immédiat des activités. Également, des coopératives viendront au renfort si le problème persiste » conclut le Directeur Général de l’ATT. Diamondra Randriatsoa
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