Une grenade à blanc a été retrouvée près d’un portail du stade de Mahamasina hier, vers 6h 30 du matin. La brigade criminelle est saisie de l’affaire. Un vent de panique a soufflé au stade de Mahamasina, hier au réveil. En début de matinée, aux alentours de 6h 30, une grenade a été retrouvée dans l’enceinte du stade à environ un demi-mètre d’un portail communicant qu’empruntent les défilants et les commerçants lors des évènements organisés au stade. Un préposé à la surveillance des lieux qui devait ouvrir le portail en question pour laisser les commerçants s’installer en vue du match de rugby qui s’est tenu hier, en a fait la découverte. D’emblée, il a prévenu son supérieur hiérarchique qui, à son tour, a averti la police du commissariat du cinquième arrondissement. Alertée, la brigade criminelle auprès de la direction de la police judiciaire du ministère de la Sécurité publique a envoyé des éléments sur place pour faire le constat et ouvrir une enquête. La police criminelle a saisi et examiné la grenade. À la lumière des informations communiquées, il s’agit d’une grenade d’exercice, également appelée grenade à blanc dans le jargon militaire. Elle fait partie néanmoins d’un arsenal militaire utilisé lors des entraînements. La grenade retrouvée provoque un souffle et une déflagration mais elle ne projette pas d’éclats mais seulement de la poudre s’en dégage. Il serait donc impossible qu’elle fasse de victimes en cas d’explosion. Filtre La veille de la découverte de la grenade, le candidat à la présidentielle Marc Ravalomanana a tenu un meeting au stade de Mahamasina. « La thèse selon laquelle la grenade a été jetée par terre lors du rassemblement de samedi ne tient pas la route. Le meeting s’est terminé dans l’après-midi et les gardiens ont verrouillé le portail communicant dans la soirée, vers 20 heures, après que les commerçants ont évacué les lieux. Nul ne sait ce qui s’est passé entre-temps mais en tout cas, c’est une grenade intacte qui a été découverte à l’aube. Les personnes venues au stade l’auraient piétinée si elle s’y trouvait pendant le meeting », explique une source policière. Aucune arrestation n’est jusqu’à maintenant signalée et les informations sur la personne qui a apporté la grenade pour la déposer près du portail sont encore insuffisantes. Néanmoins, le fait que le quidam ait réussi à dérouter les filtres de sécurité pour accéder au stade au nez et à la barde des agents de sécurité ainsi que des éléments des forces de défense et de sécurité délie les langues.
Une grenade à blanc a été retrouvée près d’un portail du stade de Mahamasina hier, vers 6h 30 du matin. La brigade criminelle est saisie de l’affaire. Un vent de panique a soufflé au stade de Mahamasina, hier au réveil. En début de matinée, aux alentours de 6h 30, une grenade a été retrouvée dans l’enceinte du stade à environ un demi-mètre d’un portail communicant qu’empruntent les défilants et les commerçants lors des évènements organisés au stade. Un préposé à la surveillance des lieux qui devait ouvrir le portail en question pour laisser les commerçants s’installer en vue du match de rugby qui s’est tenu hier, en a fait la découverte. D’emblée, il a prévenu son supérieur hiérarchique qui, à son tour, a averti la police du commissariat du cinquième arrondissement. Alertée, la brigade criminelle auprès de la direction de la police judiciaire du ministère de la Sécurité publique a envoyé des éléments sur place pour faire le constat et ouvrir une enquête. La police criminelle a saisi et examiné la grenade. À la lumière des informations communiquées, il s’agit d’une grenade d’exercice, également appelée grenade à blanc dans le jargon militaire. Elle fait partie néanmoins d’un arsenal militaire utilisé lors des entraînements. La grenade retrouvée provoque un souffle et une déflagration mais elle ne projette pas d’éclats mais seulement de la poudre s’en dégage. Il serait donc impossible qu’elle fasse de victimes en cas d’explosion. Filtre La veille de la découverte de la grenade, le candidat à la présidentielle Marc Ravalomanana a tenu un meeting au stade de Mahamasina. « La thèse selon laquelle la grenade a été jetée par terre lors du rassemblement de samedi ne tient pas la route. Le meeting s’est terminé dans l’après-midi et les gardiens ont verrouillé le portail communicant dans la soirée, vers 20 heures, après que les commerçants ont évacué les lieux. Nul ne sait ce qui s’est passé entre-temps mais en tout cas, c’est une grenade intacte qui a été découverte à l’aube. Les personnes venues au stade l’auraient piétinée si elle s’y trouvait pendant le meeting », explique une source policière. Aucune arrestation n’est jusqu’à maintenant signalée et les informations sur la personne qui a apporté la grenade pour la déposer près du portail sont encore insuffisantes. Néanmoins, le fait que le quidam ait réussi à dérouter les filtres de sécurité pour accéder au stade au nez et à la barde des agents de sécurité ainsi que des éléments des forces de défense et de sécurité délie les langues.