Santé - Facilité d’accès aux contraceptifs


Un million cinq cent mille grossesses ont été évitées grâce à l’utilisation de contraceptifs modernes. Un programme soutenu par le FNUAP. Les jeunes filles et les femmes s’exposent en permanence au risque de grossesse non-désirée, de gestation précoce, et de mortalité à l’accouchement. Les jeunes manquent d’éducation sur la reproduction. L’UNFPA dresse le bilan des solutions adoptées face à ces problèmes au cours de l’année 2018 . La revue annuelle de cet organisme consiste à partager les leçons apprises et les bonnes pratiques, à évaluer les goulots d’étranglement et à convenir des solutions appropriées. Face aux situations alarmantes sur la santé reproductive et maternelle ,des perspectives sont initiées pour la mise en œuvre des activités pour l’année 2019, dernière année de mise en œuvre du septième programme du Gouvernement en partenariat avec l’UNFPA. Le cycle de programme intervient dans des matières touchant la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes. Vingt mille victimes de violence basée sur le genre ont bénéficié de prise en charge par l’UNFPA en 2018. La tenue des panels de discussions fait ressortir les réalisations en terme de santé reproductive, des jeunes et adolescents, l’égalité de sexe dans le but d’atteindre les résultats transformateurs dont l’élimination des décès maternels évitables, l’élimination des besoins non satisfaits en matière de planification familiale et l’élimination des violences basées sur le genre et les pratiques néfastes y compris les mariages d’enfants suivant d’ici 2030. Serge Bounda, représentant de l’UNFPA à Madagascar a indiqué : « Dix femmes par jour meurent des suites de complications à l’accouchement. En collaboration avec le Gouvernement, le but est de réduire à zéro la mortalité maternelle à l’accouchement, les violences basées sur le genre ». Situations améliorées400 milliards de Fmg seront consacrés par l’2tat dans son budget de 2019 pour l’achat de contraceptifs à l’issue d’un plaidoyer du ministère de la santé. Le but est d’assurer l’accès libre et gratuit aux moyens de réduction des naissances et de prévention des grossesses non-désirées. La vulnérabilité des jeunes en matière de santé reproduction est omniprésente dans la société. Les jeunes notamment sont à risque en cas de difficulté d’accès aux contraceptifs. L’initiation au planning familial est déjà vulgarisée dans les centres de santé de base à proximité de la population. L’Orga­nisation Mondiale de la Santé appuie le ministère de la santé en renforcements de capacité des agents locaux dans tous les établissements hospitaliers de l’île. Afin de mettre en œuvre une planification familiale favorable à tous, la Banque mondiale prévoit de consacrer un milliard de dollars. La revue annuelle de l’UNFPA est axée sur la présentation des problèmes touchant les femmes, les adolescents et les jeunes en matière de reproduction. En partenariat avec le Gouvernement, l’UNFPA qui est l’agence spécialisée des Nations Unies en charge des politiques en matière de santé de la reproduction, intervient dans toutes les localités urbaines et rurales. Si les moyens en vue d’assurer une meilleure santé reproductive sont déployés, 41 % des jeunes filles malgaches est encore victime de mariage forcé. Une réduction des mariages forcés est inévitable mais initier le recours à la contraception est la solution. « Une maison des jeunes installée à Ambovombe Androy favorise l’accès aux informations sur l’usage de la contraception et la reproduction », a précisé Corinne, représentante des jeunes, présente lors de la revue annuelle de l’UNFPA. Diamondra Randriatsoa et Tsiory Fenosoa Ranjanirina
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