Métier de croisière - Deux aigrefins piègent des chômeurs


Une dame de 45 ans a été arrêtée pour arnaque. Son complice en cavale et elle, ont fait vingt victimes. Deux faux intermédiaires agissaient en vrais professionnels. L’un d’eux, une dame âgée de 45 ans est tombée dans la souricière de la police du commissariat de premier arrondissement (CSP1), lundi aux 67ha. Des papiers falsifiés finançaient leur train de vie depuis octobre où ils ont eu l’idée d’une offre d’emploi à bord de bateau. Ils ont promis un salaire motivant et un contrat de travail à durée indéterminée en faisant usage d’une lettre visée par l’Agence portuaire maritime et fluviale (Apmf) pour convaincre leurs cibles. Comme le métier a intéressé beaucoup de gens, ils sont arrivés à arnaqué vingt personnes en un mois. Ils ont déjà soutiré à cinq des postulants, cinq millions d’ariary chacun pour des prétendus frais de dossiers et de transport. Le départ des travailleurs était prévu le dimanche 11 novembre. C’est là qu’ils se sont évaporés dans la nature. Les victimes ont alors décidé de porter plainte auprès de la police pour arnaque. Trempée dans la fausse lettre de présentation en son nom, l’Apmf a également déposé la sienne. Racket En moins de deux, la police a déclenché l’enquête et la collecte de renseignements afin de mettre la main sur ces escrocs. Lundi, informée à temps, la police s’est tout de suite préparée à une arrestation. Fin de cavale, l’arnaqueuse a facilement été prise dans les mailles du filet des forces de l’ordre. Son complice s’est enfuis. Elle a été conduite au commissariat d’Analakely pour être mise en examen. Au plus fort de l’interrogatoire, elle a fini par avouer ses manœuvres frauduleuses. Selon elle, ses missions consistaient seulement à exécuter ce que le fuyard projetait d’accomplir. Ce présumé cerveau de l’affaire demeure encore introuvable. Le racket des chômeurs devient de plus en plus courant suivant les plaintes reçues au niveau des services de police.
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